Logiciels libres : le ministère de la Santé parle de généralisation

Le ministère de la Santé a confirmé s’être engagé «dans une politique de généralisation des logiciels libres», dans une réponse écrite à une question posée en mai dernier par la député Isabelle Attard sur la mise en place de la circulaire Ayrault

Le ministère de la Santé s’est engagé sur «dans une politique de généralisation des logiciels libres». C'est ce  que confirme une réponse écrite du dit ministère, à la suite d'une question posée en  mai dernier par la député Isabelle Attard sur la mise en place de la circulaire Ayrault - circulaire qui invite à considérer à égalité logiciel libre et propriétaire. Le ministère des Affaires sociale et de la Santé (ainsi que le ministère des sports, de la jeunesse, de l'éducation populaire et de la vie associative ) emboite ainsi le pas des ministères des Affaires Etrangères et de l’Agriculture, notamment, qui avaient été les premiers à répondre à la député.

Ainsi, le Ministère de la Santé explique que les nouvelles applications sont «systématiquement» bâties sur des composants libres. Pour l’existant, «l’orientation vers les logiciels libres du stock d'applications existantes (170 applications, 200 sites collaboratifs et une centaine de sites web) est établie en fonction du coût et des composants techniques, soit avec une bascule rapide soit au cas par cas», assure le Ministère. C’est également «systématiquement» que les logiciels propriétaire de production sont remplacés par les logiciels libres, «dés lors que ce dernier est mature», nuance toutefois le Ministère de la Santé. Enfin dernier volet abordé dans la réponse, le poste de travail où le ministère dit être engagé «dans une stratégie sur le long terme», pour « préparer le changement afin de basculer progressivement vers des solutions libres matures pour la messagerie, les outils collaboratifs et la suite bureautique».

En revanche, aucun chiffrage concernant la part du budget dédiée aux logiciels libres et celle dédiée aux logiciels propriétaires. «La valorisation des dépenses logicielles se heurte toutefois à d'importants obstacles méthodologiques et pratiques», explique le texte de la réponse. On y apprend toutefois que «la part des logiciels dans la consommation des crédits est en diminution, pour la période 2008-2012» et que «le coût des logiciels a diminué de 48,3 % pour s'établir en 2012 à 2,9 M€».

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