La cybercriminalité coûte 1 Md$ par an en France

Selon étude conduite par Edelman Berland pour Symantec, la cybercriminalité a coûté 1 Md$ à la France au cours des douze derniers mois, et 113 Md$ à l’échelle de la planète.

Si l’on ne peut, comme Art Coviello, patron de RSA, que prendre avec prudence et réserve les estimations relatives au coût de la cybercriminalité, celles-ci ont peut-être au moins le mérite de fournir des ordres de grandeur. Et ces derniers sont impressionnants. Selon une étude réalisée par Edelman Berland pour Symantec, la cybercriminalité aurait coûté 1 Md$ à la France au cours de l’année écoulée, et 113 Md$ au monde entier. En moyenne, une victime souffrirait d’une perte directe de 196 $ dans l’Hexagone, contre 298 $ à l’échelle du globe.

Mais l’étude fournit surtout des indications intéressantes sur l’étendue de la menace. Ainsi, en France, 45 % des adultes auraient déjà été victimes au moins une fois de la cybercriminalité, 27 % au cours des douze derniers mois, soit 7 millions de personnes. Femmes et hommes sont à peu près également concernés.

Symantec en profite pour alerter sur les risques liés aux smartphones. 41 % des utilisateurs auraient ainsi été victimes de cybercriminalité mobile au cours des douze derniers mois. Mais seulement 23 % des utilisateurs ont installé un outil de protection « de base gratuit ». Un chiffre qui progresse à 26 % pour les tablettes. Et pourtant, seulement 34 % des utilisateurs de smartphones évitent de stocker des documents sensibles en ligne, potentiellement accessibles depuis leur smartphone. Appareil que 14 % des sondés ont perdu ou se sont vus voler au moins une fois.

En outre, près du tiers des adultes actifs utilisent leur terminal personnel tant pour le travail que pour leurs loisirs. A peu près autant dont l’entreprise n’a pas mis en place de règles pour le BYOD. Plus que les outils, les comportements semblent en cause. 53 % des utilisateurs de réseaux sociaux oublient de fermer leurs sessions. 39 % partagent leur mot de passe avec des tiers et 43 % acceptent des inconnus parmi leurs « amis ».

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