BlackBerry : Pfizer prend ses distances

Le géant de l’industrie pharmaceutique recommande à ses employés d’abandonner leurs BlackBerry au profit de terminaux alternatifs.

La lettre ouverte de BlackBerry à ses clients n’aura manifestement pas suffi à tous les convaincre. Selon un mémo interne que se sont procurés nos confrères de Bloomberg News, Pfizer recommande à ses employés utilisant un terminal signé du Canadien de « se préparer à migrer vers un nouveau terminal à l’échéance normale de leur contrat » de téléphonie mobile. Le géant de l’industrie pharmaceutique justifie cette recommandation par « les ventes en déclin » de BlackBerry, ainsi que la situation « volatile » de l’entreprise. Et de préciser avoir déjà mis en place des solutions de repli en cas de cessation de l’activité du Canadien ou de son éventuelle incapacité à fournir ses services. Pfizer emploie plus de 90 000 personnes à travers le monde.

Mais le cas n’est pas isolé. Récemment, on apprenait ainsi que le Pentagone prenait lui aussi ses distances d’avec le constructeur pour environ 470 000 de ses terminaux mobiles, au profit d’appareils signés Apple ou encore animés par Android.

Et ce n’est pas faute de chercher à rassurer. Après une année d’errements variés, BlackBerry a finalement renoncé, début novembre, à se vendre. Et son nouveau PDG, John Chen, de réitérer, la semaine dernière, l’investissement de son entreprise dans la « reconquête » de son succès, misant notamment sur son service de messagerie instantanée et sur l’ouverture aux environnements hétérogènes de son offre d’administration de parcs de terminaux mobiles.

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