Les entreprises françaises détectent mieux les fraudes

Selon PwC, 55 % des entreprises françaises détectent des fraudes, contre 29 % il y a cinq ans. Dans 60 % des cas, l’auteur de la fraude est un collaborateur de l’entreprise.

Plus de la moitié des entreprises françaises auraient détecté au moins un cas de fraude l’an passé, contre moins d’un tiers en 2009. Selon PwC, qui tire ces chiffres d’un sondage d’environ 5130 entreprises réparties dans 95 pays, c’est plutôt une bonne nouvelle. De fait, pour le cabinet, « cette hausse s’explique notamment par des dispositif de détection plus efficaces, notamment au travers de l’identification des transactions inhabituelles. » 62 % des fraudes seraient ainsi détectées grâce à eux dans l’Hexagone, contre 55 % dans le monde.

La fraude informatique serait la seconde fraude « la plus signalée en France », avec 28 %. Et elle serait la plus redoutée en France - 44 % des sondés craignent d’en être victimes sous 24 mois. Autre phénomène très local : la fraude dite « au Président », consistant à se faire passer pour un dirigeant d’entreprise afin de lancer un ordre de virement frauduleux; ce sont 10 % des fraudes en France.

Dans 60 % des cas, la fraude est le fait d’un collaborateur de l’entreprise. Et lorsqu’elle relève de la cybercriminalité, le fraude est commise dans 35 % des cas par un employé actuel, ou dans 27 % des cas par un ancien employé.

Et comme pour souligner l’importance des outils de détection de fraude, PwC relève que le fraudeur français est particulière difficile à identifier. Homme dans 75 % dans cas, il est âge de 41 à 50 ans (43 %), employé ou cadre moyen (43 % chacun) et jouissant de plus de 10 ans d’ancienneté (50 %). Le profil idéal pour « bénéficier de la confiance du management. »

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