Teradata ajoute le support de JSON à sa base de données

Teradata a profité de sa conférence Universe à Prague pour greffer le support de JSON à sa base de données, le rapprochant du monde NoSQL.

A l’occasion de sa conférence Universe qui se tient actuellement à Prague, Teradata a réalisé plusieurs annonces clés dont l’une principale est le support de Javascript Object Notation (JSON) pour son entrepôt de données.

Selon le groupe, Teradata Database 15 répond aux besoins d’un entrepôt logique en prenant en compte un vaste pan des sources de données d’une entreprise, un concept très en vogue dans l’industrie ces dernières années.

Teradata a également annoncé la solution QueryGrid, dont la vocation, selon l’éditeur, est d’optimiser l’analytique « à travers l’entreprise ». Autre annonce, l’amélioration de son entrepôt de données 6750 ainsi que le support par sa base de données des langages de scripting Perl, Ruby, Python et R.

Avec Teradata Database 15, et QueryGird, les transferts de données peuvent être effectués de façon bi-directionnelle et injectés pour traitement dans Hadoop. Le groupe affirme que cela renforce son approche Unified Data Architecture en comblant le fossé entre les technologies relationnelles et non-relationnelles qui existe sur le marché des bases de données.

JSON Inside

Le support de JSON vise, selon Teradata, à répondre aux besoins de l’Internet des objets, ce monde de capteurs et de puces embarquées. « Les utilisateurs peuvent désormais effectuer des requêtes analytiques sur plusieurs systèmes, intégrer et consommer des données JSON, coder et exécuter des langages non-SQL dans la base et effectuer de nouveaux types d’analyses. Teradata Database 15 est en ligne avec le concept d’architecture unifiée du groupe, en permettant aux utilisateurs d’accéder à toutes les données afin d’avoir un maximum de visibilité. »

Selon Stephen Brobst, le CTO de Teradata (en photo d'illustration), l’ajout de JSON permet de se rapprocher d’un aspect de l’offre des fournisseurs de technologies dites NoSQL, comme MongoDB, DataStax, Couchbase et Basho. « Dans la Silicon Valley, une guerre de religion fait rage entre les fanatiques du SQL et ceux du NoSQL. En fin de compte, la rationalité va l’emporter. Faire tout en SQL n’est pas une bonne idée et ne rien faire avec est également une mauvaise idée », précise-t-il. « MongoDB a fait du bon travail en facilitant les développements au monde Java. Cassandra est performante pour les Web logs. Mais ce qui, à mon avis, devrait se passer est ce qui s’est déjà passé dans les années 90 avec les bases de données objet. A cette époque, on disait que le modèle relationnel était mort. Son règne de 20 ans était terminé. Mais, fondamentalement, les ingénieurs des bases de données relationnelles ont volé toutes les bonnes idées et ont rapatrié les possibilités objet, tuant ces acteurs des bases de données purement objet ».

« A partir de là en tenant compte de ces antécédents, que se passe-t-il lorsque les acteurs clés des bases de données, comme Teradata, Oracle, IBM, etc… ajoutent JSON à leur technologie ? Ce n’est pas difficile à faire. Mais quel sera le niveau de différentiation des bases de données NoSQL ? Ils ne disparaîtront pas mais seront placés sur des niches », soutient encore le CTO du groupe.

« Désormais, vous pouvez associer les données de type JSON à SQL et avoir à disposition un pan plus vaste de possibilités analytiques en temps réel », conclut Chris Twogood, vice président du marketing chez Teradata.

Traduit de l’anglais par la rédaction

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