Microsoft verse le SDK d’Open XML dans l’Open Source

En juin dernier, Microsoft a complété le nombre de ses technologies de développement versées dans l’Open Source et hébergée au sein de la très récente .Net Foundation. L’éditeur de Redmond a ainsi ouvert le SDK (en version 2.5) de son format Open XML

En juin dernier, Microsoft a complété le nombre de ses technologies de développement versées dans l’Open Source et hébergée au sein de la très récente .Net Foundation. L’éditeur de Redmond a ainsi ouvert le SDK (en version 2.5) de son format Open XML permettant aux développeurs de manipuler le contenu de documents sauvegardés dans les formats XLS, Docs, et PPTx, créés par Office. Une façon pour l’éditeur d’ouvrir un peu les technologies adjacentes à son format qui lui-même a déjà été normalisé par l’ISO.

Placé sur GitHub sous une licence Apache 2.0, ce SDK compte un ensemble de bibliothèques censées faciliter la manipulation des documents Word, Excel et PowerPoint générés par les dernières versions d’Office – comme la génération de documents à la volée ans perte de performance, la modification des documents (y compris avec leurs spécificités en matière de suivi de version, l’extraction et le conversion de données, …).

« La tendance autour des applications mobiles connectées au cloud a étendu le rôle que jouent les documents Office dans les solutions. De nombreux clients du Fortune 100 ont développé des solutions via ce SDK, particulièrement dans les secteurs des banques et de la santé. Nous comptons en moyenne plus de 10 000 téléchargements par mois et le SDK est également distribué à grande échelle dans d’autres applications, comme les outils comptables », explique Brian Jones, chef de produit Office Development Platform dans un billet de blog.

Des travaux sont actuellement en cours pour permettre l’usage de ce SDK avec Mono, l’implémentation Open Source de .NET. En outre, Microsoft a également placé la documentation sur GitHub.

Une ouverture qui n’aura toutefois pas convaincu le gouvernement britannique, qui a officiellement approuvé l’usage d’ODF comme format par défaut pour gérer ses échanges de documents. Rejetant ainsi le format soutenu par Microsoft – également une norme ISO, rappelons le – qui avait fait pression pour qu’OOXML soit inclut dans la sélection de standards, aux côtés d’OpenDocument. Microsoft avait alors protesté, indiquant que le gouvernement britannique privait ainsi les utilisateurs du choix des standards.

Pour approfondir sur Bureautique

Close