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SAS Forum : SAS met le cap sur les objets connectés

Les objets connectés seront un axe de développement de l’analytique en France.

C’est au cours du SAS Forum, qui se déroulait le 4 novembre au Palais des Congrès à Paris que Thierry Bedos, le directeur général  de la filiale française de SAS, a précisé les grands axes 2016 de la stratégie de l’éditeur américain de Business Intelligence.

Interrogé en ouverture du forum sur les évolutions actuelles, le nouveau directeur général de SAS en France  a insisté sur 2 points : le numérique et l’Internet des objets comme principaux facteurs du développement de l’analytique en France. SAS compte aussi adapter l’analytique au niveau tarifaire des PME en leur proposant des services à travers une offre Saas.

Sans surprise : la connaissance client a de plus en plus besoin de l’analytique

C’est devant une salle comble que David Shing, spécialise du numérique pour AOL a insisté sur la connaissance client comme un des axes majeurs de la transformation numériques des entreprises. « Ce qui change avec le digital,  ce ne sont pas les besoins mais les comportements »,  a-t-il rappelé.  « Et c’est cette capacité à analyser les comportements des clients et des usages qui fait le succès de certaines start-ups ou de grandes entreprises qui réussissent leur transformation numérique», a-t-il ajouté au cours d’une présentation riche de nombreux exemples. 

Un peu avant, Thierry Bedos avait rappelé que la transformation numérique allait toucher toutes les entreprises. Les grandes entreprises mais aussi les PME. Il a cité un projet mené avec Uniporc, la principale filière porcine en France, qui permet de tracer et d’analyser l’origine des animaux, au niveau de chaque éleveur. « Et pour que les directions informatiques et métiers puissent faire cela avec facilité et à des coûts abordables, il est nécessaire que l’analytique puisse évoluer vers des solutions plus agiles et plus souples » a-t-il précisé au cours de son intervention.

SAS a ainsi insisté sur la disponibilité de Saasnow opérée par Amsio qui est le service Cloud de SAS Visual Analytics. Cette nécessité de disposer de solutions agiles et moins chères a été reprise par certains intervenants à la table ronde que SAS avait organisé durant la conférence. Dans ce cadre Samir Amillal, Chief Data Officer chez Publicis, a parfaitement résumé les enjeux dans son intervention : « Fournir des données utiles aux différentes agences du groupe Publicis, tout en étant capable de croiser intelligemment les anciennes, comme les données de caisse ou de cartes de fidélités et les nouvelles données digitales jugées utiles est notre principal objectif », a-t-il déclaré.

L’Internet des objets, l’autre facteur de développement de SAS en France

Alors que le nombre d'objets connectés augmente à un rythme effréné -près de 5 milliards en 2015, avec une prévision de 20 milliards en 2020, selon Gartner-,  SAS a insisté au cours du forum sur l’intérêt qu’auront les entreprises à utiliser ces données dans un cadre concret. Un projet de capteurs connectés chez Shell a par exemple été cité durant la conférence par Thierry Bedos. Ce projet permet des gains économiques chiffrés en plusieurs millions de dollars au niveau de la maintenance.

L’approche de SAS sur les objets connectés se veut avant tout  technologique grâce au traitement analytique des flux d'événements, à l'analyse In-Memory, aux technologies de visualisation et de gestion des données, a précisé dans un communiqué l’éditeur américain. "L'Internet des objets, c'est avant tout l'application d'analyses à d'énormes quantités de données générées par des millions d'appareils connectés", précise Jim Davis, CMO de SAS cité par l’éditeur dans ce communiqué. "L'analytique appliquée à ces données produit une réelle valeur pour les entreprises, les administrations et la société dans son ensemble », commente-t-il.

Une utilité qui devient économiquement possible grâce à l’effondrement du prix du stockage, a précisé Julien Billon, le directeur général de AAA Data , leader des bases de données sur l’automobile en France, qui a précisé au cours de son intervention  que c’était selon lui le principal déclencheur de projets analytiques actuels.

 

 

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