Sergey Nivens - Fotolia

Assurance cyber : Allianz vise les PME

Présent en France sur le marché de l’assurance des risques liés aux attaques informatiques, l’assureur vient de lancer Extension Cyber Risque, une offre taillée pour les PME.

Allianz France vient d’annoncer le lancement d’une offre de garantie des risques liés aux attaques informatiques, taillée pour les PME : Extension Cyber Risques. Dans un communiqué, l’assureur explique que cette offre doit permettre aux PME de profiter de « la couverture de l’essentiel de leurs besoins : la prise en charge des coûts de remise en état des données informatique et des notifications à leurs clients, ainsi que la couverture de la responsabilité civile ».

Cette garantie est assortie d’un service d’assistance, développé avec Phonesec, pour accompagner les entreprises « dès le début de la crise », en apportant notamment « un diagnostic sur la nature de l’attaque dont elles sont victimes », mais également des conseils sur « les actions à mettre en place afin de limiter la propagation de la crise et de lancer les travaux de nettoyage et de restauration des données ».

La démarche ne va pas sans rappeler celle, présentée plus tôt cette année, de Generali, qui s’est associé pour l’occasion à Engie Ineo et à Europ Assistance.

Avec cette nouvelle annonce, Allianz complète son offre de couverture des risques liés aux attaques informatiques, initiée fin 2013 avec la garantie Cyber Data Protect.

Récemment, l’assureur a annoncé un partenariat avec Cyence, un spécialiste de la modélisation des risques, avec lequel il cherchait notamment à faciliter l’accès à la cyberassurance aux PME, en créant « une nouvelle plateforme digitale de souscription » pour automatiser le processus.

Les conditions spécifiques d’Extension Cyber Risques mériteront toutefois d’être examinées de près pour savoir la garantie est susceptible de couvrir le paiement de rançons dans le cas où aucune sauvegarde ne serait disponible pour assurer la « remise en état des données ». 

Selon nos confrères de Reuters, certaines entreprises, outre-Atlantique, « dépoussièrent » leurs assurances couvrant kidnapping, demandes de rançon et extorsion… pour faire face aux épisodes de compromission par rançongiciel. Quitte à obtenir des dédommagements inférieurs à ceux offerts par les couvertures spécifiques aux risques informatiques. 

Pour approfondir sur Gestion de la sécurité (SIEM, SOAR, SOC)

Close