Un fournisseur US ferme son datacenter par manque d’intérêt du gouvernement

Les fournisseurs US ont beau adapté leur infrastructure au desiderata des agences gouvernementales, celles-ci n’en veulent pas.

Les fournisseurs US ont beau adapté leur infrastructure au desiderata des agences gouvernementales, celles-ci n’en veulent pas. C’est l’un des constats que l’on peut réaliser à la fermeture par Harris Corporation (spécialisé dans les infrastructures gouvernementales) de son datacenter, localisé dans l’Etat de Virginie, à Harrisonburg. Un centre de presque 9 300 m2 ouvert en mai dernier et dont la vocation principale était d’adresser les besoins en cloud du gouvernement américain, nous expliquent nos confrères de Wired. Toutefois, affirme le Pdg du groupe, le gouvernement préfère encore héberger ses applications ultra-critiques en interne que de les héberger dans un cloud.

Un coup d’épée dans l’eau pour Harris qui en fermant son unique centre 100% Cloud décide également de quitter ce segment pour se concentrer sur le développement et l’intégration d’infrastructures dédiées. Même s’il comptait parmi des clients, certaines entreprises privées, raconte son Pdg à nos confrères.

Il est à noter certains fournisseurs Cloud ont adapté leurs infrastructures aux gouvernements. Par exemple, Amazon Web Services a mis en place GovCloud, une zone ultra-sécurisée et isolée au sein de son infrastructure en nuage qu’il destine à ce segment aux Etats-Unis. Amazon ne communique pas sur le taux d’utilisation de son GovCloud. Certaines administrations américaines ont en revanche choisi le cloud pour certaines de leurs applications, à l’image du ministère de l’Agriculture dont le choix s’est porté sur la plate-forme cloud de Microsoft pour l’hébergement de sa messagerie et de ses outils collaboratifs.

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