Cisco lance son offensive sur le BYOD

Le Bring Your Own Device (BYOD), cette pratique qui consiste à permettre aux employés de travailler avec leur équipement informatique personnel, est «un sujet de fond», selon Christophe Perrin, responsable en France de l’activité sécurité de Cisco.

Le Bring Your Own Device (BYOD), cette pratique qui consiste à permettre aux employés de travailler avec leur équipement informatique personnel, est «un sujet de fond», selon Christophe Perrin, responsable en France de l’activité sécurité de Cisco. C’est en tout cas ainsi qu’il explique l’offensive que vient de lancer l’équipementier dans ce domaine, consolidant et étendant des éléments pré-existants de son offre.

Pour Christophe Perrin, le BYOD peut être appréhendé de très nombreuses façons : sous l’angle de «la sécurité pure, du terminal, de l’accès distant ou encore de l’infrastructure réseau.» Présent sur chacun de ces domaines, Cisco veut donc montrer qu’il est capable d’adresser le sujet dans son ensemble, y compris en tant qu’interlocuteur unique. Mais, surtout, pour Christophe Perrin, le BYOD peut s’appréhender sous d'autres approches. Ainsi, il est possible de considérer que le norme est devenu le poste de travail nomade. Mais ce n’est pas tout : «en fonction des environnements, il y a des besoins et un niveau de maturité autour du sujet qui sont très variés. Certains clients veulent aujourd'hui interdire le BYOD.» Et de reconnaître toutefois que ce n’est «sans doute pas l'approche la plus pérenne à terme, mais il faut bien partir de quelque part. De fait, on ne peut pas ne pas prendre en compte l'existant comme point de départ chez le client. Dans tous les cas, il faut déployer des outils qui vont limiter le BYOD.» Une bonne nouvelle en fait, car «paradoxalement, ce sont les outils qui permettront, après» le développement du BYOD : en clair, une fois les outils en place, la politique interne peut changer sans remettre en cause les investissements déjà réalisés dans les outils d’encadrement des usages. Mais quoiqu’il en soit, ce qui compte, pour Christophe Perrin, c’est que la question du BYOD «cache de nombreux besoins très différents.»

Surtout, concrètement, avec la multiplication des terminaux induite par cette tendance, c’est la «complexité de l’administration» qui explose, et notamment sur la qualité de service sur les réseaux sans fil.

Cisco structure donc son offre BYOD autour de son ISE, son serveur centralisé de règles de sécurité. Celui-ci intègre désormais un portail d’enrôlement des nouveaux terminaux. Le reste est propagé à l’ensemble des équipements réseau : contrôle des accès, VPN, etc. On retrouve là les fondamentaux de l’architecture SecureX de l’équipementier.

Autre nouveauté, l’ouverture aux outils de gestion des flottes de terminaux mobiles (MDM) : Cisco propose désormais des interfaces permettant le dialogue entre ISE et les solutions de MDM d’AirWatch, de Mobile Iron, de ZenPrise, et de Good Technologies. C’est tout «dans un premier temps.» Mais on imagine facilement que Cisco devra aller plus loin.

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