OpenXML : « la Norvège et la France ne sont pas comparables »

Joint hier par téléphone, Charles-Henri Schulz, co-fondateur de la société de conseil en logiciels libres Ars Aperta et par ailleurs membre de la commission technique qui, à l'Afnor, a examiné la normalisation d'OpenXML, est revenu sur l'affaire qui a touché récemment l'organisme de normalisation norvégien (voir notre article à ce sujet).

Joint hier par téléphone, Charles-Henri Schulz, co-fondateur de la société de conseil en logiciels libres Ars Aperta et par ailleurs membre de la commission technique qui, à l'Afnor, a examiné la normalisation d'OpenXML, est revenu sur l'affaire qui a touché récemment l'organisme de normalisation norvégien (voir notre article à ce sujet). Et a tenu à limiter les ressemblances entre le cas français (voir notre article sur le changement de vote de l'Hexagone) et le cas norvégien.

"En Norvège, on est en plein dysfonctionnement. Puisqu'un vote avait eu lieu au sein de la commission technique, vote que Standard Norway (l'organisme du pays nordique, ndlr) n'a pas respecté, explique Charles-Henri Schulz. Au sein de l'Afnor (l'organisme français, ndlr), la commission technique n'a qu'un rôle de conseil."

Contrairement à la Norvège, les commissions de l'Afnor ne votent pas pour approuver ou désapprouver telle ou telle spécification. La décision finale appartenant à la direction de l'organisme. "Au contraire de Standard Norway, l'Afnor a donc un minimum respecté la forme. Ce qui ne veut pas dire que l'organisme n'a pas été écrasé par des pressions de dernière minute. Ou qu'il n'y ait pas eu de dysfonctionnements : ce qui a été présenté par l'Afnor comme des pièces nouvelles (après la dernière réunion de la commission technique, où cette dernière s'était prononcée contre la normalisation ISO d'OpenXML, ndlr) était connu depuis longtemps", ajoute Charles-Henri Schulz.

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