Cet article fait partie de notre guide: Hyper-V : 5 conseils pour mieux gérer vos VM

Hyper-V : limites des disques relais SCSI

Hyper-V impose des restrictions aux disques relais SCSI. Avant de les utiliser, il vaut donc mieux les connaitre, et ne pas oublier certains détails.

Les disques relais (ou disques pass-through) SCSI permettent de connecter une machine virtuelle Hyper-V à une ressource de stockage physique (plutôt que de s'appuyer sur des disques durs virtuels). Toutefois, le recours à des disques relais présente certaines restrictions qu'il est bon de connaître.

Avant le lancement de Windows Server 2012, les disques relais constituaient une option répandue. A l'époque, le format VHD (Virtual Hard Disk) qu'utilisait Hyper-V se limitait à 2 To, une capacité inadaptée à certaines machines virtuelles (VM). Les disques relais ont gagné en popularité en tant que moyen de contourner la limite de stockage de 2 To.

Toutefois, sous Windows Server 2012, Microsoft a lancé le format de disque dur virtuel VHDX qui n'est, lui, pas soumis à la limite des 2 To.

Dans nombre de cas, l'utilisation de disques durs virtuels VHDX permet donc d'éviter le recours aux disques relais. Si vous envisagez tout de même d'utiliser des disques relais, vous devez comprendre qu'ils sont liés au serveur hôte. A ce titre, ils peuvent compliquer les migrations dynamiques (même si celles-ci restent possibles si les disques relais sont configurés comme disques de cluster dépendant de la VM).

Qui plus est, Hyper-V n'est pas en mesure de capturer des Snapshots des disques relais.

Certains professionnels apprécient les disques SCSI parce qu'ils facilitent (un peu) l'administration des réseaux de stockage (SAN, Storage Area Network). A ceux qui préféreront connecter des VM directement à un stockage SAN, plutôt que de créer des disques virtuels, je recommanderais d'utiliser une liaison FC (Fibre Channel) virtuelle ou d'établir une connexion iSCSI depuis la VM.

Ces deux techniques présentent l'avantage de réduire au minimum l'implication du système d'exploitation hôte. Elles confèrent ainsi à la VM un accès plus efficace au stockage, tout en améliorant sa portabilité. Vous pouvez déplacer librement une VM dotée d'une connectivité iSCSI tant qu'il existe un chemin réseau vers le stockage.

Une VM qui utilise une connexion FC virtuelle peut également faire l'objet d'une migration dynamique, à condition que l'hôte cible comporte l'adaptateur de bus hôte nécessaire et qu'il soit correctement configuré pour prendre en charge ce type de migration.

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