Inflation de 11 % du coût du vol de la donnée

Symantec et Ponemon Institute viennent de publier leur rapport annuel « Cost of Data Breach ». En France, le coût du vol de données a augmenté de 11 % dans sa totalité.

Comme chaque année depuis quatre ans, Ponemon Institute vient de publier son étude « Cost of Data Breach », sponsorisée par l’éditeur Symantec. Cette étude est faite par questionnaire dans neuf pays différents : Allemagne, Australie, Brésil, Etats-Unis, France, Inde, Italie, Japon et Royaume-Uni. En France, 87 entreprises dans 10 secteurs d’activités différents ont été interrogées. 

Ainsi, le coût total des vols de données dans l'hexagone a augmenté de 11 % en un an passant de 2,55 millions d’euros en 2011 à 2,86 millions d’euros en 2012. Le coût moyen de la donnée volée est lui en augmentation de 4,1 %, passant de 122 € en 2011 à 127 € en 2012. A titre de comparaison, aux Etat-Unis et en Allemagne, ce coût est respectivement de 151 € et 143 €.  En moyenne en France, 22 242 données sont compromises par incidents (contre 34 249 et 18 237 respectivement pour l’Australie et le Japon, aux deux extrêmes du classement). 

Parmi les premières causes de ce vol de données, la malveillance et la cyber-criminalité arrivent en tête et sont responsables de 42 % des attaques, devant la négligence humaine à 31 % et les erreurs systèmes à 27 %. Ce sont aussi les données compromises par les cyber-criminels qui coûtent le plus cher (142 €), alors que celles corrompues par une erreur système ne coûtent que 118 €. Ponemon Institute ne précise pas ce qu’ils en coûtent des données perdues en raison de plusieurs facteurs, soit la majorité des cas. 

Les coûts par donnée compromise sont les plus élevés dans la distribution, l’industrie, la pharmacie et la finance, où ils peuvent être jusqu’à 70 % plus élevés que la moyenne constatée. Ponemon Institute précise qu’il n’a pas pris en compte les « méga-violations de données » où plus de 100 000 données ont été compromises d’un coup, pour ne pas « fausser » les tendances d’une année sur l’autre.

Pour approfondir sur Cyberdélinquance

Close