Huawei dans le collimateurs des autorités canadiennes et britanniques

Après les Etats-Unis, l’Australie, et la France - avec le rapport du sénateur Jean-Marie Bockel -, c’est au tour du Canada et du Royaume-Uni de s’interroger sur l’utilisation des routeurs de Huawei.

Après les Etats-Unis, l’Australie, et la France - avec le rapport du sénateur Jean-Marie Bockel -, c’est au tour du Canada et du Royaume-Uni de s’interroger sur l’utilisation des routeurs de Huawei. Le président de la commission Renseignement & Sécurité du parlement britannique, Sir Malcolm Rifkind, vient en effet de

confirmer au Gardian enquêter sur la relation commerciale qui lie de longue date l’opérateur British Telecom et l’équipementier chinois. Il indique ainsi que la commission est en train d’examiner «dans sa globalité la présence de Huawei dans [les] infrastructures critiques nationales et si elle devrait générer des inquiétudes ». Selon nos confrères, la commission collecterait «depuis quelques mois, en privé, des preuves auprès de membres des services de sécurité» et s’interrogerait sur la pertinence de rendre publiques ses découvertes et recommandations. Toutefois, un rapport devrait être remis au premier ministre britannique d’ici la fin de l’année. Comme dans d’autres pays, ce sont les éventuelles relations entre l’équipementier et les autorités chinoises qui soulèvent ici des interrogations. Nos confrères rappellent que British Telecom est client de Huawei depuis 2005; le premier gros contrat du Chinois en Occident. Tout dernièrement, le gouvernement canadien a commencé à s’interroger sur l’éventualité d’une exclusion de l’équipementier de ses marchés publics.

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