Informatica Day : la donnée stimule Informatica en France

Le monde tourne de plus en plus autour de la donnée et les entreprises vont devoir anticiper et gérer cette transformation. C'est le message qu'a fait passer Informatica lors de la 9e édition de l'Informatica Day qui s'est tenu ce jour à Paris.

Le monde tourne de plus en plus autour de la donnée et les entreprises vont devoir anticiper et gérer cette transformation. C'est l'un des principaux messages qu'a tent de faire passer Informatica  ses clients lors de la 9e édition de l'Informatica Day qui s'est tenue ce jour à Paris.

"Notre potentiel n'a jamais été aussi grand", a ainsi lancé Marge Breya, vice-présidente et directrice marketing (CMO) d'Informatica en visite à Paris pour l'occasion. Une façon d’illustrer le fait que l'environnement auquel sont confrontées les entreprises est de plus en plus assujetti à la donnée - Cloud, objets connectés, Mobilité sans oublier les fusions / acquisitions. Selon elle, la donnée impacte non seulement les entreprises, mais également - et surtout - les applications. "Les app embarquent aujourd'hui des outils de collaboration aux côtés des informations dites transactionnelles. Dans Salesforce, on peut aussi bien consulter des informations transactionnelles que des données sociales, combinant données structurées et données non structurées. Les données impactent véritablement les applications", lance-t-elle, ajoutant qu’à cet ensemble doit également s'ajouter la prise en compte de la sécurité et de la protection des données. Et d'expliquer, sans surprise, qu'Informatica a de quoi faire dans cet environnement très "data-centric".

Pour Emmanuel Serrurier, le directeur général d'Informatica en France, "les entreprises, face à cette nouvelle donne, comprennent aujourd'hui que le données deviennent un atout compétitif majeur et permettent de transformer un business model obsolète en un modèle agile". Et surtout, la gestion et la sécurité sde ces données ont aujourd'hui devenues la responsabilité des entreprises. Informatica affirme avoir la réponse à ces besoins via sa la plate-forme intelligente de données (IDP – Intelligent Data Platform) et bien sûr son concept Vibe (le grand concept poussé lors de l’édition 2013 d’Informatica Day). « Une plate-forme unique de gestion des données, quel que soit l’environnement du client. IDP comprend des outils de profiling de la donnée qui vérifient la qualité de la donnée avant même de l’échanger. Il s’agit d’échanger la bonne donnée », précise-t-il.   Autre brique : la sécurité. Selon lui, la plate-forme sécurise également les données à la source (Informatica parle de « Secure at Source ») avant même de les manipuler. Enfin, rappelle Informatica, IDP traite tout type de volumétrie de données. IDP parvient à identifier la bonne donnée dans un environnement Big Data pour la traiter dans un contexte particulier, pour un usage particulier. Lemessage : la bonne donnée au bon moment pour la bonne personne.

Une activité française tirée par le MDM

Dans ce contexte très propice aux acteurs de la gestion des données, qu'en est-il des activités du groupe en France ? La société, nous assure Emmanuel Serrurier, connait « une croissance à deux chiffres depuis le début de l’année, en dépit d’un climat économique morose ». Le Master Data Management (MDM) reste l'un des moteurs n°1 du groupe dans l'Hexagone. « Il continue d’y avoir des projets de référentiels, qui peuvent être très différents les uns des autres », précise-t-il . Comme notamment ceux menés auprès d’entreprises du monde de l’assurance et de la mutuelle, sujet à certain rapprochement. « Ces entreprises ont des challenges très élevés en matière de données de tout type.  Pour elles, il s’agit de mettre en place des référentiels de données de la façon la plus agile, dans une démarche progressive. Commencer par la partie clients, puis continuer par le référentiel des contrats, puis des produits, pour avoir au final une vision globale ».  Emmanuel Serrurier évoque également des contraintes fortes chez cette typologie d’entreprises liées à la sécurité. « On touche à des données privées dans la plupart du temps. Avec les contraintes imposées par la Cnil notamment, les données ne doivent pas être accessibles telles quelles. « Ce n’est pas nouveau, mais aujourd’hui il y a des sanctions.» Les deux notions sont aujourd’hui liées dans certains projets, assure-t-il : sécurité des données et référentiels sont de plus en plus liés. »

Autre typologie rencontrée en France cette année, raconte le directeur général, le « Data subset ». Il s’agit d'extraire  des sous ensemble de données d'une application pour s'en servir comme jeux de tests. « Ceux-ci sont ainsi effectués plus rapidement, les corrélations seront extraites entre les différentes tables. Les données de production sont également anonymisées ».

Enfin, autre tendance forte sur le marché français ces 12 derniers mois, l’anonymisation des données, ou Data-Masking. Et cela s’inscrit comme une évolution logique de l’intérêt des entreprises françaises pour le MDM. « On a déjà des projets d’anonymisation de données dès qu’on passe en pré-production d’un projet de MDM. C’est une première source de projets », confie-t-il.  L’anonymisation des données « touche beaucoup d’entreprises en France : toutes les entreprises du monde du service, de la banque, de l’assurance et des télécommunications. On retrouve également cela dans le monde du Manufacturing. Il s’agit par exemple de consolider les systèmes de différentes filiales au sein d’un référentiel pour les clients, mais ne pas rendre lisibles toutes les données, notamment celles liées au financement ».  A côté de ça, Informatica commence également à avoir des demandes de pur Data-masking, à l’image de celles de la Banque de France qui témoignait durant cette édition 2014 de l’Informatica Day.

Des nouveaux partenaires pour parler aux métiers

Enfin, en France, Informatica indique également avoir mené une campagne de recrutement de partenaires spécialisés dans certains secteurs d’activité pour davantage parler aux métiers. Un point qui avait déjà été évoqué l’année dernière. « On ne parle pas aux métiers facilement, de par notre historique très technologique », précise-t-il. « Ces 6 derniers mois, tous les projets montés dans le domaine de l’assurance par exemple ont été effectués avec de nouveaux type de partenaires, comme Deloitte ou Sopra. Des partenaires habitués à communiquer au quotidien avec les métiers – pour l’assurance, les actuaires », explique enfin Emmanuel Serrurier. Il cite également Equinox, ou Magelan comme partenaires spécifiques,  qui connaissent soit une industrie soit un métier.

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