Cet article fait partie de notre guide: PaaS : où en est le marché ?

PaaS : Oracle 12c à la demande et un back-end mobile

Si l’Oracle Open World 2014 a été ponctué de nombreuses sorties dans le SaaS, la plus grosse annonce est venue du PaaS : un upgrade majeur de la base de données à la demande d’Oracle.

Si l’Oracle Open World 2014 a été ponctué de nombreuses sorties dans le SaaS, la plus grosse annonce est venue du PaaS : un upgrade majeur de la base de données à la demande d’Oracle.

Avec la mise à jour de la brique Database, il devient possible « de migrer une base [Oracle] dans le Cloud simplement en appuyant sur un bouton », assure Larry Ellison, « et non seulement elle sera migrée, mais elle sera upgradée ».

La migration fait en effet passer à la dernière version à jour, avec pour la 12c, les fonctionnalités de compression, de chiffrement et de In-Memory. Tout en conservant la rétro-compatibilité. « Vous n’avez rien à ré-écrire », assure l’ex-PDG d’Oracle. En clair, il y a désormais une parité fonctionnelle entre Oracle 11g et 12c sur site et « Oracle Database Plateform as a Service » qui devient une véritable « Instance as a Service ».

Conséquence, « il est également possible de pousser vos applications sur le Cloud en appuyant sur un bouton ».

Cette nouvelle offre nourrit beaucoup d’espoirs chez Oracle. Et pour cause. Le SGBD est historiquement le coeur d’activité de l’éditeur. « La base de données est notre plus grosse source de revenus en matière de logiciels, elle sera notre plus grosse activité dans le Cloud », assure Larry Ellison. Un optimisme qu’appuie Thomas Kurian, Executive Vice Président. Pour lui, un DBaaS résout cinq des plus gros problèmes des administrateurs de SGBD en les transférant à Oracle : la configuration, le chiffrement, la récupération après sinistre, le back-up, et l’application des patches.

Des composants d'intégration, Big Data et mobiles

Toujours sur le PaaS, de nouveaux services sont venus enrichir l’offre : Oracle Node.js Cloud (pour déployer des applications JavaScript côté serveur), Oracle Integration Cloud (pour des intégrations Cloud à Cloud), Oracle Big Data Cloud (qui permet d’utiliser Hadoop sur la plateforme), Oracle Mobile Cloud (back-end mobile ou MBaaS) et Process (BPM).

Pour mémoire, le PaaS d’Oracle s’articule autour du serveur d’applications WebLogic. Il était composé de sept services : Database, Database Back-up (automatisation des sauvegardes), Java (WebLogic Server), Messaging, Developer (PLM), BI, Documents (storage et échange de fichiers). Auxquels s’ajoutent donc les services annoncés lors de cette édition de l’Oracle Open World.

Une des applications de ce PaaS plus complet est également de pouvoir personnaliser les applications SaaS. « Avec le PaaS, nous offrons à nos clients la plateforme qui leur permet de faire leur propre SaaS, pour qu’ils puissent étendre leurs applications […] Cela aussi nous différencie de nos principaux concurrents », ajoute Larry Ellison.

Toujours côté développeurs, et toujours lié au PaaS, Thomas Kurian a dévoilé un nouveau service dédié à la mobilité (en plus du MBaaS) : Oracle Mobile Cloud Service. Le service est, en résumé, un générateur d’apps qui peuvent accéder au système existant d’une entreprise (« qu’il soit composé d’applications Oracle ou pas », précise-t-il). Le service propose un ensemble de templates et d’API pour accéder aux données. Il permet également le suivi des apps (lieux d’utilisation, etc.).

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