Olivier Renaud, Easyteam : "Les DSI ont besoin de renforcer la prédictibilité"

Evolutions liées au Saas et cloud computing, environnement Oracle, modèle économique autour du logiciel, gestion de parc applicatif, relation Editeurs/Entreprises utilisatrices : Olivier Renaud, patron d’Easyteam fait le point pour LeMagIT sur la gestion le Software Asset Management et au-delà sur l’industrie du logiciel.

photo_easyteamLeMagIT.fr et Strategiescloud.fr : On parle beaucoup de l’évolution du monde du logiciel vers le Saas et le Cloud et peu moins des enjeux actuels de gestion des parcs de logiciels. Pourquoi selon vous ?

Olivier Renaud : L’industrie IT est encore dominée par les approches classiques autour de l’infrastructure. L’approche par le matériel (le choix du hardware) reste centrale, pour de nombreux DSI,  dans la gestion des systèmes d’information. Même si on tend vers une dématérialisation, avec notamment la montée en puissance du Cloud et de la virtualisation, on continue à privilégier dans les stratégies budgétaires des directions informatiques la bonne gestion des infrastructures. Le cloud échappe d’avantage aux approches budgétaires des DSI. Ce qui était visible sur le plan investissement c’était le mainframe, puis les serveurs et les PC et maintenant les mobiles. En revanche, le logiciel est complètement immatériel et donc plus difficile à gérer. Cependant, le logiciel (investissement et mise à jour) pèse en moyenne ….X % dans le budget des grandes directions informatiques cela mérite une attention particulière.

LeMagIT.fr et StrategiesCloud.fr : Pourquoi faut-il renforcer l’approche économique et financière autour du logiciel ?

Olivier Renaud : il y a trois raisons à cela. La première c’est que depuis 2008 les stratégies des grands éditeurs ont évolué. Ils sont passés dans un mode plus récurrent concernant la gestion économique  de leurs offres de logiciels. Le modèle est désormais centré sur la récurrence et l’innovation avec à la clé des modèles de vente plus orienté sur la maintenance et la diffusion et moins sur les ventes de licences. C’est le cas notamment pour Oracle. Mais je crois que cela sera le modèle de tous les éditeurs très prochainement. La seconde c’est qu’avec les évolutions métiers et l’intégration du logiciel dans les processus des entreprises le logiciel est devenu universel. Il est en train d’échapper au contrôle de la DSI. Enfin les évolutions actuelles vers le Saas renforcent encore cette tendance et permettent de diffuser encore plus largement toutes les applications.

LeMagIT.fr et Strategiescloud.fr : Est ce que les éditeurs ne sont pas responsable de cette situation ?

Olivier Renaud : oui et non. Oui parce qu’il est clair que les éditeurs ont décidé de moins « laisser faire » et de mieux contrôler la diffusion et l’utilisation de leurs logiciels. Non parce que le logiciel est sorti de ses domaines traditionnels – la gestion et les RH - et qu’aujourd’hui il est au cœur des processus de compétitivité des entreprises dans tous les secteurs d’activité. Les évolutions en cours sur le marketing digital et le Big Data en sont un bon exemple. Mais cela est vrai également sur des processus industriels et sur la gestion des données. L’intégration est de plus en plus forte. Si je prends l’exemple d’Oracle c’est clair que la démarche actuelle consistant à mieux contrôler les parcs peut surprendre mais il s’agit quand même d’applications critiques. Tout le monde est convaincu que sans ces applications les entreprises ne fonctionneraient pas avec les mêmes gains de productivité. Mais c’est clair il faut une méthode et des outils de mesure pour arriver à un certain niveau de conciliation.

LeMagIT.fr et Strategiescloud.fr : Quelles sont vos recommandations aux DSI ?

Olivier Renaud : Nous sommes dans une période de crise et les enjeux sont plus forts pour tout le monde. Pour les éditeurs et pour les entreprises clientes. Il faut pouvoir construire une relation apaisée sur le moyen terme. Cela passe par deux choses essentielles à mon sens : un tiers de confiance et des outils de contrôle inattaquables sur leur pertinence et leur légalité. Les entreprises ont besoin d’aller vite et ne veulent pas avoir toujours un œil sur les risques conduisant à dépasser les limites de vitesse autorisées. C’est une image mais Il faut qu’elles puissent rouler sereinement sur l’autoroute sans compteur.

LeMagIT.fr et StrategiesCloud.fr : Dans le monde du Software asset management reste-t-il de la place pour l’innovation ?

Olivier Renaud : Bien sûr que la solution passe encore par le logiciel. Il existe des solutions de software asset management mais c’est trop souvent le fait d’éditeurs, donc en manque de neutralité. Il faut plus d’étanchéité. De notre côté nous proposons une démarche plus indépendante reposant sur 3 piliers fondamentaux du marché actuel : une solution en mode cloud ; un système d’administration et de gestion des logiciels totalement gérable par le client et hébergé chez lui, lui permettant de gérer directement les problématiques de sécurité et d’administration d’applications critiques ; enfin une console d’administration des licences avec un fort aspect décisionnel.  

Easytrust, fer de lance d'Easyteam EasyTrust est le résultat de 5 ans de développement. Cette solution a un positionnement mondial et a fait l’objet d’une démarche d’agrément par Oracle. Du  fait de leur nature immatérielle, maîtriser les actifs logiciels constitue un véritable enjeu pour l’entreprise, le SAM (Software Asset Management) est devenu crucial et il existe à ce jour peu d’outils aptes à en satisfaire les exigences. Easytrust LM 4c, première solution Cloud de Software Asset Management permets cette maitrise.Au travers de ses différents modules (détection, inventaire, gestion contractuelle, optimisation et gouvernance), Easytrust LM 4c offre une suite complète permettant d’atteindre cet objectif. Enfin les aspects sécurité son complètement intégrés. Par son architecture Cloud éprouvée, par ses indicateurs sous contrôle, Easytrust LM 4c donne l’assurance de données 100% à jour à tout instant pour une maîtrise optimum du système d’information.

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