Windows XP, l’OS qui ne voulait pas mourir

Selon Net Applications, Windows XP disposait encore d’une part de marché de 38,73 %, fin mars, contre 44,85 % fin mai 2012. Un déclin, certes, mais apparemment lent, trop lent et de plus en plus lent.

Selon Net Applications, Windows XP disposait encore d’une part de marché de 38,73 %, fin mars, contre 44,85 % fin mai 2012. Un déclin, certes, mais apparemment lent, trop lent et de plus en plus lent. De fait, XP n’a perdu que 0,26 point de parts de marché sur un mois en cette fin de premier trimestre. A titre de comparaison, entre mai et juin 2012, la baisse avait été de 1,24 point. Selon Computerworld, au cours des 12 derniers mois, Windows XP n’a perdu en moyenne que 0,68 point de part de marché par mois, contre 0,83 point en moyenne au cours des 12 mois précédents. Au final, le vénérable système d’exploitation pourrait encore afficher une part de marché de l’ordre de 30 % fin avril 2014, date à laquelle Microsoft ne le supportera plus. Ou presque puisque Microsoft lui a offert, en juillet 2010, une forme de sursis supplémentaire en ouvrant des droits de downgrade vers XP ou Vista jusqu’à la fin du cycle de vie de... Windows 7. 

Certains analystes avaient déjà estimé en  novembre 2010 que Windows XP continuerait d’être utilisé en entreprise au-delà de l’échéance de 2014. A nos confrères, Michael Silver, chez Gartner, indique que «il y a de bonnes chances que 10 à 15 % des PC des entreprises soient encore sous Windows XP après la fin du support ».

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