Le BYOD modifierait certains processus métiers, selon Avanade

L’étude vise à fournir une photographie de la situation du BYOD en France.

L’étude vise à fournir une photographie de la situation du BYOD en France. Et Yves Tapia, architecte solutions chez Avanade semble plutôt satisfait : «la France apparaît globalement comme un bon élève.» L’enquête réalisée par l’intégrateur s’appuie sur le sondage de 599 décideurs informatiques dans 19 pays, dont la France, à la fin de l’été dernier. Un échantillon limité, donc, mais qui n’empêche pas Avanade de tirer quelques conclusions. 

Selon l’intégrateur, 43 % des entreprises françaises «ont déclaré que la majorité de leurs employés utilise désormais son propre matériel informatique sur son lieu de travail, contre 61 % au niveau mondial ». Le smartphone serait utilisé par une «majorité» des employés dans la moitié des entreprises françaises. La tablette serait utilisée par la majorité des employés d’environ 12 % des entreprises de l’hexagone pour des tâches avancées : gestion de la relation client, gestion de projet, création de contenu et analyse de données. 

Sa satisfaction, Yves Tapia la retire surtout du fait que, selon lui, «100 % des clients ont aujourd’hui implémenté ou savent gérer des périphériques mobiles en entreprise ». Ainsi, «le smartphone et le courrier électronique ne font plus débat ». Mieux, il assure que «100 % des clients vont venir aux tablettes. Et quand on affirme ça, on ne se trompe pas ». Le tout avec des solutions de gestion des terminaux mobiles, malgré «des difficultés, dans certains cas, d’isolation entre domaine professionnel et domaine personnel ». 

Plus précisément, les «VIP» seraient équipés dans un premier temps, suivis par «les forces commerciales et les technico-commerciaux ». Selon Yves Tapia, «aujourd’hui, dès qu’il y a volonté de mobilité, besoin de présentation ou gestion de relation client, la tablette s’impose. Et on la voit aussi pour la prise de notes en réunion ». Pour lui, «on est passé à une approche plus industrielle où l’on pense performance des collaborateurs ». 

Encore peu de développements spécifiques 

L’un des points de blocage semble toucher aux applications. «La tendance va plutôt à la virtualisation» d’applications métiers existantes. Toutefois, Yves Tapia explique ne pas «arriver encore à déterminer précisément la part de ce qui est réutilisation de ce qui est redéveloppement.» Et de relever que, en cas de transposition et réutilisation directe d’applications existantes, «oui, on perd en productivité ». Pas de quoi, donc, retirer tous les bénéfices d’un nouveau terminal. Mais pour l’heure, la tablette serait surtout appréhendée comme «un média de présentation. Sur le décisionnel ou le reporting, elle donne toute sa puissance.» 

Et quoi qu’il en soit, selon l’architecte solutions, la tablette aurait déjà commencé à induire des «modifications drastiques de processus de l’entreprise», sur des domaines comme les ressources humaines, la gestion de la relation client ou encore le traitement des commandes.

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