Tribune : Déploiement sur site ou Cloud ? Pourquoi opposer ce qui est complémentaire

Tout au long de l'année 2012, InnoverMaintenant.fr, blog édité par SAP France permettra aux experts de l'éditeur de donner leur point de vue sur la création de valeur par les systèmes d'information au service des entreprises. Ces tribunes seront régulièrement publiées sur LeMagIT. Cette semaine InnoverMaintenant.fr revient sur l'évolution scientifique - et informatique - des pratiques marketing dans le secteur de la distribution. Retour sur le marketing de précision et ses besoins en temps réel.

Dans les discours marketing de l’industrie du logiciel, il est courant d’opposer le déploiement sur site (ou « On Premise ») au déploiement en mode SaaS (ou « On Demand »). Souvent pour le démoder, le « On Premise » est présenté comme lourd, long à mettre en œuvre et cher. Tandis que le « On Demand » lui est synonyme d’agilité, de rapidité, d’expérience utilisateur repensée à la mode 2.0. Mais – parce qu’il y a un mais – moins facile à personnaliser et fonctionnellement moins riche. La réalité est plus complexe et diverse que cette vision réductrice. La transition vers le Saas sera en effet progressive, mais pas totale. Au moins pour deux raisons. 

Tout d’abord, le poids de l’existant, et en particulier des développements spécifiques qui rendent ces systèmes si complexes, interdit tout grand soir dans les SI. On peut certes migrer une messagerie vers le Cloud en quelques semaines, mais imaginer la même opération pour un système de CRM, fortement couplé aux systèmes financiers, logistiques, etc. de l’entreprise est illusoire. La transition vers le Saas sera donc progressive, itérative et pervasive, au sens où elle se diffusera à travers toutes les parties du système d’information. 

D’autre part, si le mode SaaS fournit bien une réponse rapide et clef en main à un besoin précis de l’entreprise, il n’échappe pas aux contraintes de l’intégration avec le système d’information. Reprenons l’exemple du CRM : opter pour un logiciel en mode SaaS permet certes à la DSI de fournir aux métiers une réponse rapide à leur attente, cependant l’entreprise ne fera pas l’économie d’un projet d’intégration avec la finance, les logistiques et autres systèmes back-office. Nul doute que cette question va ressurgir très vite, dès que les métiers, une fois leurs besoins couverts par la solution, voudront améliorer la productivité des processus mis en place. 

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