Déduplication : Quantum dope les performances de ses appliances de milieu de gamme

Avec sa technologie de déduplication hybride Accent DXi, Quantum riposte au DDBoost des appliances Data Domain. Les nouvelles appliances de sauvegarde de la gamme 6700, équipées du nouveau micrologiciel de la firme et couplées à Accent DXi, affichent aussi des performances en hausse sensible.

Quantum Corp a présenté aujourd'hui le logiciel DXi Accent qui vise à accélérer le processus de déduplication des données sur ses systèmes de sauvegarde et de déduplication de milieu de gamme. À l’instar de ce que réalise déjà EMC avec sa technologie DDBoost (Data Domain Boost), DXi Accent accélère la déduplication des données en faisant effectuer une partie du travail de déduplication par les serveurs de backup.

Lorsque les serveurs de sauvegardes disposent de l'agent DXi Accent, la déduplication se fait sur le serveur de média : ce dernier n'envoie alors à l'appliance de sauvegarde Quantum DXi que les blocs modifiés, ce qui a le double bénéfice d'alléger le trafic sur le réseau et de décharger l'appliance DXi (et l'inconvénient d'augmenter la charge processeur sur le serveur de médias).

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Une appliance Quantum DXi de la
série 6700 (Crédit photo : D.R.)

Une nouvelle technologie pour l'instant limitée aux appliances de déduplication de milieu de gamme de Quantum

DXi Accent DXi ne fonctionne pour l'instant que sur les Quantum DXi 6701 et 6702, les nouvelles moutures de ses appliances de déduplication de la série 6700 livrées avec la version 2.0 de son logiciel de déduplication. Mais quantum entend à terme ajouter le support de la technologie sur l'ensemble de sa gamme DXi.

Techniquement DXi Accent calcul les signatures des blocs de données sur le serveur de médias et les envoie à l'appliance pour comparaison avec la base de signature. Si un bloc est déjà présent il n'est pas transmis. En revanche, s'il ne réside pas sur l'appliance, le serveur de média compresse le bloc et l'envoie à l'appliance DXi. Cette répartition des tâches est baptisée déduplication hybride par le constructeur.

"Le processus de déduplication est divisé entre la source et la cible", explique Steve Whitner, chef de produits Quantum DXi. "Certaines activités sont réalisées sur le serveur de sauvegarde et d'autres sur l'appareil DXi. C'est vraiment un mode hybride. Toutes les parties  sont impliquées, mais seul les nouveaux blocs sont envoyés à partir du serveur vers le DXI.(...) Cela signifie que vous obtenez une utilisation plus efficace de la bande passante et une amélioration des performances".

Quantum DXi Accent vs EMC DDBoost

Interrogé par nos partenaires de SearchStorage.com, Russ Fellows, l'associé principal du cabinet d'analyse Evaluator Group, explique qu'il y a quelques différences entre DXi Accent et DDBoost. Quantum offre aux clients le choix d'activer ou de désactiver DXi Accent sur des serveurs particuliers, tandis que Data Domain exige que tous les serveurs de médias soient équipés du logiciel DDBoost, si les clients veulent le mettre en œuvre en complément des Appliances de sauvegarde Data Domain.

De plus, DDBoost ne supporte que les échanges sur le LAN, tandis que Quantum offre à la fois le support des liens LAN et WAN. En revanche, DXi Accent ne supporte pour l'instant que Symantec NetBackup, alors que DDBoost supporte NetBackup, Backup Exec et Networker. Quantum entend toutefois élargir son support à d'autres applications dans les mois à venir.

Fellows souligne aussi que Quantum se rapproche des performances de Data Domain avec un débit plafond de 5,8 To par heure en mode VTL ou OST et un débit plafond de 5 To/s en mode NAS. "Pour l'ensemble du secteur, il est important que quelqu'un d'autre que Data Domain joue un rôle de leadership sur le marché des appliances de déduplication", explique Fellows, tout en notant : " Quantum est aussi bien moins cher".

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