https://www.lemagit.fr/definition/Sauvegarde-en-cloud-ou-sauvegarde-en-ligne
La sauvegarde en cloud, ou en ligne, désigne une stratégie de sauvegarde de données qui envoie une copie des données à un serveur hors site via un réseau propriétaire ou public. Ce serveur est généralement hébergé par un fournisseur de services tiers qui facture le client en fonction de la capacité, de la bande passante ou du nombre d’utilisateurs. Ce mode de facturation est applicable également lorsque le serveur hors site appartient à l’entreprise.
La mise en œuvre d’une sauvegarde en cloud permet notamment de renforcer la stratégie de protection des données d’une entreprise sans que celle-ci ait besoin d’accroître son personnel informatique.
Les systèmes de sauvegarde en ligne s’articulent généralement autour d’un logiciel client qui s’exécute selon un planning déterminé par le niveau de service souscrit. Ainsi, si le client a acheté des sauvegardes quotidiennes, par exemple, l’application recueille, compresse, chiffre et transfère les données vers les serveurs du fournisseur de services toutes les 24 heures. Pour limiter la consommation de bande passante et réduire le temps de transfert, le fournisseur de services peut effectuer des sauvegardes incrémentielles une fois la sauvegarde complète initiale réalisée.
Brien Posey décrit le fonctionnement de la sauvegarde en cloud et les situations qui s’y prêtent le mieux.
Les sauvegardes en cloud incluent généralement les logiciels et équipements requis pour protéger les données de l’entreprise, notamment les applications Exchange et SQL Server.
La plupart des abonnements sont mensuels ou annuels. D’abord utilisée avant tout par les consommateurs individuels et les travailleurs à domicile, la sauvegarde en ligne est désormais largement répandue dans les petites et moyennes entreprises (PME) ainsi que dans les grandes entreprises, afin de sauvegarder certaines données. Pour les grandes entreprises, la sauvegarde dans le cloud ne représente qu’une précaution complémentaire.
En entreprise, les services de sauvegarde en cloud concernent principalement les données non essentielles. Les méthodes traditionnelles sont en revanche mieux adaptées aux données critiques exigeant un objectif de délai de restauration réduit. En effet, le réseau ne permet de déplacer qu’une quantité de données limitée en un temps donné. Lorsque les données à récupérer sont volumineuses, il peut être nécessaire de les expédier sur des bandes ou d’autres supports de stockage amovibles. (Voir Import/Export de données avec AWS ).
Russ Fellows, analyste en chef chez Evaluator Group, a élaboré le tableau suivant qui illustre les situations les mieux adaptées à la sauvegarde en cloud.
Assorties d’une politique de rétention adéquate, ces sauvegardes peuvent réduire, voire éliminer littéralement le nombre de bandes de sauvegarde hors site. Les entreprises peuvent ainsi évoluer d’une stratégie de type « disque à disque à bande » vers un modèle de type « disque à disque à cloud ». La récupération de grandes quantités de données stockées dans le cloud est certes chronophage, mais pas beaucoup plus que la lecture d’une multitude de bandes visant à retrouver et récupérer les données requises.
La flexibilité constitue un autre avantage du cloud, étant donné qu’aucun matériel supplémentaire n’est demandé.
Les logiciels tiers de sauvegarde en cloud ont connu un gain de popularité auprès des PME et des travailleurs à domicile, en raison de leur aspect pratique. Cette technologie engendre un coût initial, suivi de forfaits mensuels ou annuels qui se révèlent intéressants pour de nombreuses opérations de faible portée. Aucun investissement supplémentaire en matériel n’est requis, et les sauvegardes peuvent être exécutées en arrière-plan. Toutefois, le coût du maintien prolongé des données dans le cloud peut devenir important au fil des ans. De plus, les coûts augmentent proportionnellement à la quantité de données à sauvegarder.
Ben Woo, directeur général de Neuralytix, explique comment évaluer le coût d’une sauvegarde en cloud.
Concernant le retour sur investissement (ou ROI, Return On Investment), l’entreprise a intérêt à prendre en compte les coûts de sauvegarde à long terme. Une projection sur cinq ans permettra d’estimer au mieux les futures dépenses et de décider si le recours au cloud permettra à l’entreprise de s’y retrouver une fois les coûts initiaux engagés. Après déduction de ces derniers, il est possible de déterminer le ROI des sauvegardes en cloud.
Les modèles tarifaires diffèrent selon le fournisseur, mais il importe de déceler les frais cachés. Si la plupart des solutions de sauvegarde en cloud proposent un modèle de paiement mensuel par gigaoctet, certains fournisseurs offrent des tarifs dégressifs, définissent un niveau d’utilisation minimum ou ajoutent des frais de transaction.
Il existe plusieurs méthodes de sauvegarde en ligne, de sorte qu’il est essentiel d’étudier attentivement les accords de niveau de service, les forfaits et les coûts à long terme. Voici un échantillon des fournisseurs de solutions de sauvegarde en cloud :
18 avr. 2018