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OVH finalise son offre DaaS avec agressivité

Après une ouverture en phase bêta en septembre dernier, l’offre de Desktop as a Service de l’hébergeur français vient de passer en gamma, dernière étape avant le lancement commercial officiel.

OVH vient d’annoncer le lancement de deux nouvelles formules pour son offre de poste de travail virtuel en mode service (Desktop as a Service, ou DaaS). Désormais, son catalogue compte ainsi quatre formules, facturées de 9,99 € HT à 69,99 € HT par mois. La première formule permet de disposer d’une machine dotée d’un vCPU, de 2 Go de mémoire vive et de 10 Go de stockage. La seconde permet de disposer du double – et même plus pour le stockage, porté à 50 Go. La troisième formule double l’offre de la seconde. La quatrième, qui n’est pas encore disponible, doit permettre en plus de disposer d’un processeur d’accélération graphique.

Chaque poste virtuel est animé par Windows 8 et embarque Firefox, LibreOffice, Adobe Reader, et VLC. L’offre est construite sur Windows Server 2012 et VMware Horizon View. Elle est apparue en version bêta fin septembre dernier mais n’a commencé à être véritablement ouverte au public que fin avril.

L’offre est aujourd’hui en phase « gamma », la dernière avant sa sortie des laboratoires d’OVH, le groupe RunAbove. Mais aucun calendrier pour cette dernière étape n’est avancé, ni même pour la disponibilité de la quatrième formule.

Mais avec ces formules, OVH fait la démonstration d’une agressivité commerciale marquée, notamment face à Amazon. Le géant du Cloud avait lancé son offre de DaaS en novembre 2013, en s’appuyant sur la technologie PCoIP de Teradici. Mais force est de constater qu’elle s’avère particulièrement onéreuse comparée à celle d’OVH.

De base, pour une formule comparable à la première que propose le Français, Amazon demande 27 $ par mois. Pour sa seconde formule, OVH demande 18,99 € HT/mois, contre 37 $ pour l’Américain. Compte tenu du cours des deux devises, c’est un écart d’un peu moins de 14 € HT par mois qu’OVH parvient à creuser. Et c’est sans compter avec la question de la localisation géographique de l’infrastructure qui, pour certains, pèsera sans doute en faveur du Français, même si Amazon opère son service depuis l’Irlande. 

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