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Ransomware : le sous-traitant aéronautique Asco reprend laborieusement ses activités

Paralysé trois semaines par un rançongiciel, le constructeur belge relance graduellement sa production. Mais pas toujours à l’aide de l’informatique, certains systèmes restant encore en cours de reconstruction.

« Alternatives ». C’est avec cet élégant euphémisme que Vicky Welvaert, porte-parole d’Asco Industries, qualifie les « solutions » trouvées pour pallier l’indisponibilité de « certains systèmes clés » qui se poursuit. Elle expliquait à nos confrères du Vif, que « l’immense majorité du personnel a repris le travail », après trois semaines de fermeture des usines du Belge.

Sur son site Web, Asco indiquait, ce 28 juin, avoir mis en place, la semaine dernière, des solutions pour « reprendre graduellement la production et les livraisons dans les jours à venir ». Le fabricant reconnaissait que ses « systèmes clés » n’étaient pas encore « pleinement opérationnels ». Du coup, il se déclarait dans l’incapacité « de fournir une prévision de pleine reprise de [ses] activités opérationnelles ».

Asco Industries, sous-traitant aéronautique qui fournit notamment Airbus et Boeing, reconnaissait début juin avoir été victime d’une compromission de ses systèmes par un rançongiciel. Aucun détail n’a, à ce jour, émergé quant à l’identité du maliciel impliqué.

Dans son communiqué, Asco indique que l’enquête informatique relative à « la cause de l’attaque se poursuit ». Et d’assurer que ses « experts IT ont pris le contrôle de l’incident ». Rien ne laisse soupçonner, à ce stade, d’exfiltration de données, ou « de pertes irrémédiables de données ».

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