Solutions Linux : le déclin des SSLL, l'éclosion des éditeurs Open Source

Signes de maturité sur le marché français du logiciel libre à l’occasion de Solutions Linux 2008 : les participants se plaignent d’une ambiance moins festive – comprendre plus sérieuse - qu’à l’habitude. Et le vocable évolue. Adieu les SSLL (sociétés de services en logiciels libres) et bienvenue aux éditeurs du libre.

Signes de maturité sur le marché français du logiciel libre à l’occasion de Solutions Linux 2008 : les participants se plaignent d’une ambiance moins festive – comprendre plus sérieuse - qu’à l’habitude. Et le vocable évolue. Adieu les SSLL (sociétés de services en logiciels libres) et bienvenue aux éditeurs du libre. 2008 sera l'année de la consécration de modèle en France si l’on en croit Jean-Noël de Galzin, Pdg de Walix qui ouvrait la conférence inaugurale du salon. Et peut-être également celle du milliard d’euros de CA pour les acteurs de l’Open Source. En 2007, selon une étude Pierre Audoin Consultants, 730 M€ ont été générés sur ce marché en France, soit une croissance de 66% par rapport à 2006. Reste que si l’ensemble des grands comptes tient bien compte de l’existence de ce mode de développement logiciel, le secteur public représente toujours une grande part du gâteau.

Maturité également dans l’approche du monde propriétaire. Chez les responsables d’Ubuntu – véritable star montante sur des terres longtemps dominées par Mandriva – et d’Ingres, un maître mot : la concurrence est formidable et stimulante. On entend presque : vive le logiciel propriétaire, notre meilleur allié…

D’ailleurs ce dernier n’a jamais semblé réellement en danger de mort : les plus optimistes tablent sur 20% du marché mondial du logiciel pour l’Open Source en 2010. Soit toujours 80% pour l'édition traditionnelle. Autre signe de réconciliation des deux mondes, Jean-Noël de Galzin considère que les déploiements hybrides autour d’infrastructures alliant logiciels propriétaires et couches Open Source devraient fortement se développer en 2008. Surfant sur des efforts accrus d’interopérabilité et sur le renouveau des technologies Internet, notamment autour des applications 2.0.

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