Emploi : 3,5 % de chômeurs chez les informaticiens

Selon les chiffres de la Dares (Direction de l'animation et de la recherche des études et des statistiques), service dépendant du ministère du Travail, il y avait, à la mi-2008, 17 500 chômeurs (de catégorie 1) parmi les informaticiens.

Selon les chiffres de la Dares (Direction de l'animation et de la recherche des études et des statistiques), service dépendant du ministère du Travail, il y avait, à la mi-2008, 17 500 chômeurs (de catégorie 1) parmi les informaticiens. Soit un taux de chômage d'environ 3,5 % sur la base de la population française des informaticiens (500 000 personnes). Soit 0,3 point de moins qu'en mars. En prenant en compte toutes les catégories de chômeurs, ce taux monte à 5,2 %.

Si ce taux est en baisse constante depuis 2004 - année de la sortie de crise post-bulle où, en janvier, 8,7 % des informaticiens étaient au chômage -, le Munci (Mouvement pour une union nationale et collégiale des informaticiens) nie toutefois la pénurie de compétences, souvent mise en avant par les SSII et leur organisation représentative, Syntec Informatique. Le Munci révèle que le taux de chômage de la profession est en réalité voisin de celui des cadres en France (3,3 %).

L'organisation explique : "Nous connaissons actuellement un marché du travail relativement équilibré comme en l’an 2000 où le taux de chômage sectoriel était d’environ 3%". Tout en prévenant que l'emploi dans l'informatique est fortement cyclique, comme l'ont montré les deux crises traversées par le secteur, au milieu des années 90 et au début des années 2000. Une mise en garde pleine d'à-propos à l'heure où les nuages s'amoncellent pour l'économie française.

Il y a quelques jours, les statistiques américaines faisaient état d'une contraction de l'emploi IT aux Etats-Unis : en un an, le secteur a détruit près de 50 000 postes.

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