Carrier IQ : la suite devant les tribunaux ?

La polémique née au cours des dernières semaines autour des outils de supervision de la qualité de service réseau de l’américain Carrier IQ semble partie pour se régler devant les tribunaux, au moins outre-Atlantique.

La polémique née au cours des dernières semaines autour des outils de supervision de la qualité de service réseau de l’américain Carrier IQ semble partie pour se régler devant les tribunaux, au moins outre-Atlantique.

Deux recours collectifs ont en effet été déposés visant les constructeurs Apple, HTC, Motorola et Samsung, ainsi que les opérateurs mobiles utilisant les outils de Carrier IQ, AT&T, Sprint et T-Mobile. La procédure engagée dans l’État du Delaware évoque notamment une «effraction sans précédent aux droits à la protection des données privées numériques de 150 millions d’utilisateurs de téléphones mobiles ». 

Un élu démocrate de l’État du Massachusetts, Edward Markey, a ainsi demandé à la FTC, le régulateur américain des pratiques commerciales, d’enquêter sur le dossier afin de savoir si oui ou non des données personnelles auraient été recueillies en infraction aux dispositions réglementaires locales. 

En Europe, l’ICO britannique et la BEUC, organisation qui rassemble 42 associations de consommateurs de pays européens, ont commencé à se pencher sur le sujet. Toutefois, HTC a indiqué dans nos colonnes ne pas utiliser les outils de Carrier IQ en Europe, de même qu’Orange et Bouygues Telecom, pour la France. Selon nos confrères de Computerworld, Vodafone Portugal produit la même affirmation, alors même qu’un communiqué de presse publié sur le site Web de Carrier IQ indiquait le contraire en juillet 2009. 

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