IBM se paie Cognea pour doper les fonctions conversationnelles de Watson

IBM rachète Cognea, un éditeur d’assistants virtuels qui viendra compléter les technologies cognitives conversationnelles de la division Watson .

« Même si la façon avec laquelle nous interagissons avec les ordinateurs a changé depuis l’époque des cartes perforées,  nous sommes toujours, en grande partie, obligés de composer selon leurs propres règles du jeu – freinés par leurs limites. Plus pour très longtemps »  C’est ainsi que Mike Rhodin , qui dirige le Watson group chez IBM, a présenté le rachat de la start-up Cognea, dont les outils d’assistants virtuels vont désormais étoffer les technologies cognitives de Watson.

Le Watson Group est la dernière division créée par IBM pour héberger les activités développées par Big Blue autour des systèmes cognitifs, représentés au sein du groupe par Watson, ce super ordinateur taillé pour l’intelligence artificielle, qui est notamment sorti vainqueur du jeu Jeopardy aux Etats-Unis. En janvier dernier, IBM s’est décidé à donner un élan commercial à l’ensemble des technologies autour de Watson en créant une division dédie et en décidant d’y investir 1 milliard de dollars. L'objectif est de trouver des scenarii d’usages étendus pour la technologie Watson et de créer un écosystème susceptible de générer des revenus supplémentaires pour IBM – 10 Md$ dans 10 ans, selon les objectifs fixés par Virginia Rometty.

Les outils de Cognea viendront rejoindre les services cognitifs conversationnels, déjà développés par IBM, explique Mike Rhodin dans un billet de blog, indiquant que la start-up développe des assistants virtuels ayant une multitude de personnalités. Les outils de Cognea comme MyCyberTwin permettent donc de créer et de personnaliser des agents virtuels pour interagir avec une clientèle cible, sur un site Web, un smartphone ou un centre d’appels par exemple. La  société, qui  compte parmi ses clients des entreprises du secteur financier, de la santé et des organismes gouvernementaux, propose également des systèmes de chat que l’on peut interroger en langage naturel, via ses assistants virtuels. Un peu à l’image de ce que développe Nuance avec Nina ou encore Apple avec Siri.

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