Le CA d’IBM recule encore au 2e trimestre

Seuls les mainframes sont à la hausse. Cloud et analytique sont des segments à forte croissance.

Si les ventes de mainframes d’IBM au second trimestre  ont fait un bon, les revenus et les bénéfices de Big Blue sont encore à la baisse pour le 13e trimestre consécutif.

Sur la période, les revenus ont certes reculé de 13% à 20,8 Md$, mais IBM explique que ajusté à la revente de ses activités x86 à Lenovo et sans l’effet de la hausse du dollar, les revenus n’auraient alors baissé sur de 1%.

« Nos revenus ont baissé de moins de 1% sur le trimestre and sont restés identiques sur la première moitié de l’année, si l’on écarte l’impact de l’effet de change et la revente d’activité », commente Martin Schroeter, le directeur financier d’IBM. « Nos revenus traduisent l’effet continu de la hausse du dollar et de la cession de nos activités. Ces deux facteurs ont contribué à diminuer nos revenus de 12 à 13 points, sur le trimestre et sur la première moitié de l’année. »

Le bénéfice net du second trimestre ont été de 3,5 Md$, en baisse de 17% sur un an. Selon IBM, celui-ci a été affecté de façon significative par un dollar à la hausse et par une augmentation des charges liées à un « ré-équilibrage » des effectifs, faisant référence aux suppressions de postes et aux ré-allocations en cours.

-10% dans la logiciel, +9% dans les mainframes

Les activités Global Technology Services ont chuté de 10% à 8,1 Md$, mais une fois ajusté, IB M fait état d’une baisse de seulement 1%.

Même son de cloche dans le logiciel : la division dédiée affiche un CA en recul de 10% en un an (seulement 3% si ajusté). Le hardware, de son côté, continue de reculer  - logiquement – à – 32% pour un CA de 2,06 Md$.

Seules les ventes de mainframes ont grimpé. Les gros systèmes de Big Blue ont progressé de 9%, grâce à la sortie de la série z13 en début d’année. Selon les observateurs du marché – qui ont longtemps prédit la mort des gros systèmes – les mainframes équipent encore de nombreuses entreprises, dont certaines applications nécessitent d’importants calculs, comme dans les services financiers ou encore les secteurs des télécommunications ou de l’assurance.

Enfin, s’il est des secteurs qui progressent dans les lignes d’IBM, le Cloud et l’analytique sont de ceux-là. Ces deux segments progressent de plus de 20% en un an. A lui seul, le Cloud affiche une croissance de plus de 50%, note IBM.

Pour le troisième trimestre, IBM ne prévoit pas de hausse claire, juste un CA étal qui devrait s’établir à 19,6 Md$.

Traduit et adapté par la rédaction

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