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Cloud Foundry étend son écosystème et dynamise ses communautés en Europe

Après le premier Cloud Foundry Summit qui s’est tenu cette semaine à Berlin, la communauté française du PaaS Open Source se réunit ce jour à Paris.

Ce soir se tiendra la 4 e rencontre de la communauté Cloud Foundry en France. Créé il y a un peu plus d’un an, sous l’impulsion d’Alexandre Vasseur, Manager Field Engineering, Europe du Sud chez Pivotal, ce meetup fait office de centre d’échange d’une communauté du Paas Open Source qui se veut de plus en plus dynamique. Et surtout  a pour vocation de créer ce liant régional indispensable à toute communauté Open Source mondiale. Ce qu’est devenu le Paas Cloud Foundry, avec la création de la Cloud Foundry Foundation, désormais un projet collaboratif de la Linux Foundation. Depuis, des communautés en Europe se sont multipliées à l’image de celle de la France, en Espagne ou encore en Israël, précise Alexandre Vasseur.

Si aujourd’hui, le Paas reste certes la couche du Cloud qui a le moins suscité d’intérêt (par rapport au Iaas ou au Saas), le segment a pris un tout autre élan avec l’émergence de projets Open Source comme Cloud Foundry. Née dans les labos de Pivotal, la technologie est rapidement devenue Open Source, et sert de fondation à l’offre Paas de ténors de l’IT, comme IBM avec Bluemix ou encore HP avec Helion Developer Platform, sans évidemment parler de Pivotal – qui selon Alexandre Vasseur, représente 65% des contributions au code de la plateforme.

Il faut aussi dire, que, dans un contexte où le Cloud hybride semble être aujourd’hui sur toutes les lèvres des fournisseurs de technologies, le Paas joue le rôle de plateforme d’intégration indispensable pour mixer les workloads, on-premise et Cloud. En ce sens, un Paas Open Source a de quoi suscité l’intérêt.

En France, par exemple, la communauté compte quelque 200 membres, commente Alexandre Vasseur, qui évoque une population de développeurs et logiquement d’opérateurs, à la recherche d’une technologie à héberger – c’est par exemple le cas d’Orange qui témoignait justement lors de l’événement Cloud Foundry Summit qui s’est tenu, pour la première fois en Europe, cette semaine, à Berlin.

Grands comptes ou TPE

Il note d’ailleurs une « prise position » chez les grandes entreprises du CAC 40, dans des scenarii de «  modernisation d’applications », à la recherche d’un framework capable de créer des applications modernes (comprendre, qui intègrent nativement une dimension Cloud) tout en restant aligné sur l’écosystème de l’entreprise, et donc les applications en place, constate-t-il.

Autre tendance forte en France, l’intérêt des très petites entreprises pour une solution comme Cloud Foundry. « Elles recherchent une solution pour supporter leurs activités, mais sur un Cloud public et sans avoir à configurer le middleware. Elles souhaitent alors un Cloud Foundry public, hébergé par un opérateur », résume encore Alexandre Vasseur.

L’écosystème Cloud Foundry semble donc s’élargir. Logique dès lors que la plateforme aille de plus en plus au-delà de Java et cherche à adresser les multiples cas d’usages, toutes cibles  confondues. Par exemple, lors du Cloud Foundry Summit de Berlin, la plateforme a officiellement étendu ses ramifications vers le monde Microsoft, en débarquant sur Azure – et  créant donc une passerelle vers le monde .NET. Désormais, Cloud Foundry peut être provisionné en utilisant les templates d’Azure Resource Manager. Toutes les fonctions standards de Cloud Foundry sont aussi supportées sur la plateforme Microsoft. Une annonce que les membres de la communauté française de Cloud Foundry découvriront lors de ce meetup.

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