Apprivoiser les animaux étranges du Big Data
Dans un récent livre blanc, Barry Devin utilise l’image du « zoo » pour récapituler les enjeux du Big Data pour l’entreprise .
Dans un récent livre blanc, Barry Devin utilise l’image du « zoo » pour récapituler les enjeux du Big Data pour l’entreprise
On ne vous dévoilera rien des métaphores utilisées, aux détours des 16 pages de ce livre blanc - de l’éléphant à l’aigle, des castors aux caméléons. L’auteur, consultant chez 9sight Consulting, s’en sert pour rendre plus abordables quelques enjeux et questions complexes concernant le « Big Data » et son assimilation par les organisations.
Le terme Big Data a émergé il y a presque quinze ans de problèmes qui ont pu sembler assez périphériques (comme ceux posés par la pléthore des données scientifiques), mais sur fond d’une tendance constante : selon IDC, la quantité d’informations stockées et traitées continue d’augmenter chaque année de plus 50%. Malgré son caractère en apparence multiforme - informations d’origine humaine ou générées par des capteurs, par des machines, par des processus… -, un enjeu central s’est progressivement affirmé : comment extraire la valeur métier maximale de toutes ces données en croissance exponentielle ?
Une priorité : intégrer le Big Data avec les processus métiers
De ce fait, le Big Data s’est rapproché du cœur des problèmes que doivent résoudre les systèmes d’informations actuels. En témoigne le souci, qu’ont désormais toutes les grandes organisations, de se doter de « data scientists », travaillant en synergie avec les informaticiens, capables d’intervenir sur toutes les technologies (AdHoop, bases relationnelles, entrepôts de données, référentiels) et sur toutes les opportunités du Big Data : marketing, réseaux sociaux, identification de fraudes, précision en temps réel, suivi d’articles physiques…
Au confluent d’une série de problèmes qu’inventorie le rapport, en observant les entreprises qui ont eu une approche Big Data couronnée de succès pour leurs Entrepôts de Données et de Business Intelligence, on constate que la problématique Data Science est remontée au centre des préoccupations des organisations. Si bien – et c’est l’un des constats effectués - que le Big Data doit aujourd’hui être pensé en rapport étroit avec les processus métiers existants, et même avec leur perfectionnement. Car le Big Data questionne les processus métier. Avec à la clé, si on sait maintenir ce lien avec les processus, de fortes opportunités pour les organisations. Il suffit de penser à l’impact d’une adaptation fine du CRM lorsqu’on connait mieux les données sur le comportement du client.
Pour Barry Devin, en adoptant la vision plus mature du Big Data qu’il propose, les entreprises sauront mieux saisir la variété de ses opportunités et s’emparer des approches techniques (Business Analytics, architectures et plateformes informatiques) adaptées aux nouveaux terrains de chasse des « data scientists ». Le fil conducteur du « zoo », qu’il choisit pour sa démonstration, apparaît justifié : le Big Data être pensé comme une biodiversité passionnante et foisonnante d’opportunités, qui ne se réduit plus à une seule famille de solutions.