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Chez Allianz, la plateforme collaborative Glowbl séduit plus vite que prévu

L’assureur a misé sur cette plateforme collaborative en mode SaaS pour moderniser ses communications internes et externes. La rapidité d’adoption a dépassé les attentes.

Mathieu Rougier, responsable Digitalisation à la Direction Digitale d’Allianz, ne cache pas sa surprise : un pilote était prévu en juin dernier, avec 150 à 200 personnes, autour de la plateforme collaborative Glowbl. Deux cent cinquante utilisateurs se sont portés volontaires. Mais durant le pilote, le nombre d’utilisateurs réels s’est avéré être de l’ordre de 300, voire 350 : « de nombreux petits malins avaient compris que la plateforme était déjà disponible et s’en servaient sans y avoir été invités ». C’est le genre de récit d’adoption dont rêvent de nombreux DSI. Et Mathieu Rouvier ne s’en cache, l’adoption s’est déroulée comme « du pain béni pour moi qui suis chargé d’apporter la transformation numérique en interne. Tous ceux qui ont besoin de ce type de service voient l’intérêt immédiatement ».

Glowbl est une plateforme de travail collaboratif développé par une start-up lyonnaise créée en 2011. Elle doit permettre à la filiale française de l’assureur de simplifier la communication entre ses quelque 10 000 collaborateurs, en interne, mais également avec leurs collaborateurs externes. D’ailleurs, une réflexion est déjà lancée sur l’extension de la plateforme aux agents travaillant avec l’assureur, voire au-delà, avec par exemple les candidats à l’embauche voire même les clients.

Dans la pratique, le déploiement se poursuit de manière progressive en interne, avec un volet formation – « modeste car la solution est simple d’utilisation, mais nécessaire compte tenu de l’hétérogénéité de la population chez Allianz ». Et parfois, du matériel doit être déployé : casque, micro, ou encore Webcam.

Mais la mise en œuvre initiale n’a pas été sans écueil. Si la solution est en production depuis septembre, elle a été précédée d’une période « assez longue et compliquée de contractualisation », notamment du fait des processus hautement formalisés propres à un groupe de la taille de l’assureur. Reste Glowbl était par défaut hébergé sur les serveurs d’Amazon, au Royaume-Uni. Inapproprié pour Allianz pour qui la start-up lyonnaise a dû adapter sa plateforme pour assurer un stockage des données en France, avec chiffrement.

Pour ses usages, Mathieu Rougier explique ne pas avoir voulu fermer tout ce que la solution offre par défaut : « toutes les fonctionnalités sont là, y compris les services grand public ». Mais les services « à risque », et en particulier le partage de documents, ont été spécifiquement configurés pour offrir le niveau de sécurité et confidentialité requis par Allianz.

Et cela tombe bien, la plateforme Glowbl permet de gérer finement les droits des utilisateurs, « pour éviter que quelqu’un ne voit des documents pour lesquels il n’est pas habilité ». Pas de traces d’audit des échanges pour le moment, toutefois : « si on les demande, il est probable que l’on pourra les obtenir, mais cela ne fait pas partie de nos exigences aujourd’hui ».

Le modèle de facturation est une autre source de satisfaction. Différent d’un WebEx, « à la minute d’utilisateur connecté », Glowbl s’appuie sur une logique de nombre d’utilisateurs connectés en même temps, par mois. « Ce qui nous offre une meilleure maîtrise des coûts ». 

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