65 % des PME utilisent un stockage cloud pour sécuriser leur stratégie de reprise d'activité

D'après une étude d'IDC sponsorisée par Acronis, deux sociétés sur trois de moins de 1.000 collaborateurs utiliseraient un espace de stockage dans le Cloud pour sécuriser leur stratégie de reprise d'activité après sinistre.

D'après une étude d'IDC sponsorisée par Acronis, deux sociétés sur trois de moins de 1.000 collaborateurs utiliseraient un espace de stockage dans le Cloud pour sécuriser leur stratégie de reprise d'activité après sinistre. L'étude s'est penchée sur des entreprises en France, en Allemagne, en Russie, au Royaume-Uni, en Corée du Sud, à Singapour et aux États-Unis.

Enseignement principal de ce rapport : la complexité des opérations IT ne se limite pas aux grandes entreprises. « La complexité et le volume croissant des données sont considérés comme des défis majeurs en matière de protection de données par les PME [qui] de plus en plus doivent sauvegarder des environnements hétérogènes physiques, virtuels et Cloud ». Près de 80 % des entreprises disposent en effet de serveurs physiques et 37 % d'entre elles administrent simultanément des serveurs physiques, des serveurs virtuels et des activités utilisant un environnement Cloud (ce qu'IDC appelle le « triple play »).

Quant aux entreprises disposant d'une infrastructure virtuelle, 54 % possèdent au moins deux hyperviseurs différents. « Et la répartition de ces hyperviseurs va bien au-delà des systèmes VMware vSphere et Microsoft Hyper-V » puisque 67 % des entreprises disposant de serveurs virtuels utilisent au moins un autre hyperviseur que ceux de ces deux leaders du marché.

Problème, d'après le cabinet d'analyses, les produits de sauvegarde traditionnels ne répondraient pas aux besoins de  ces environnements des PME. « Ces produits sont très complexes à gérer et nécessitent d'adopter d'entrée de jeu une plateforme complète, ce qui constitue un choix très coûteux et souvent  disproportionné », écrit IDC. Pour ces entreprises qui ont des ressources IT limitées, la convivialité et la prise en compte complète des environnements hétérogènes seraient donc essentielles. D'où l'intérêt de nouveaux outils pour répondre à leurs besoins.

L'étude constate d'ailleurs - en conséquence directe de son constat - que « la sauvegarde à distance bénéficie d'un taux d'adoption croissant » et ce même si « les entreprises souhaitent particulièrement conserver leurs données sur des sites proches ». Notamment pour des questions de performance et de réglementation.

Ceci dit, les différences régionales restent importantes. L'Europe, et encore plus l'Asie, seraient beaucoup plus frileuses que les Etats-Unis sur le Cloud. « Pour les sociétés n'effectuant pas de sauvegardes dans le Cloud, celles situées dans ces deux zones géographiques sont les plus nombreuses à citer la sécurité comme principal frein », explique le cabinet.

Quoiqu'il en soit, toujours d'après ce rapport, le marché des applications de protection des données et de reprise d'activité après sinistre va évoluer dans les prochaines années vers une nouvelle génération de solutions. « Cela conduira à diminuer de plus en plus la  compétitivité de produits plus spécialisés, ne protégeant que des applications ou des environnements spécifiques, et dépourvus de la flexibilité nécessaire pour s'adapter à l'essor grandissant de la complexité et du volume de données », [prédit IDC qui conclue], en perspectives d'avenir, qu'une synergie naturelle pourrait apparaître avec les solutions de sauvegarde, « car elles gèrent toutes deux les mêmes ensembles de données, mais à des moments du cycle légèrement différents ».

Pour mémoire, Acronis développe des solutions de sauvegarde, de reprise d'activité après sinistre et d'accès sécurisés.

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