SAS : l’analytique haute performance pour accélérer la modélisation des données

SearchDatamanagement a rencontré Jim Goodnight, CEO de SAS, et Jim Davis, son directeur marketing pour évoquer l’environnement dans lequel se positionnait leur nouvelle plate-forme d’analytique qu’ils qualifient de haute performance.

L’analytique de haut vol du Big Data pourrait aider les entreprises européennes à se sortir du marasme économique qui les entoure. C’est du moins l’avis de cadres de l’éditeur SAS Institute.

Lors d’un récent road show, qui s’est notamment arrêté dans les villes de Stockholm, Varsovie, Frankfort, Rome et Londres, Jim Goodnight, CEO de SAS, et Jim Davis, son directeur marketing ont vanté les vertus de la plate-forme analytique haute performance, notamment en matière de gain de temps. Inaugurée en décembre 2011, la solution a été complétée par des outils d’analytiques graphiques qui peuvent utiliser pour «explorer des millions de lignes de données en simultanée», affirme Goodnight.

«Ce que nous utilisions pour réaliser du single threaded sur une seule machine, nous le faisons aujourd’hui sur des centaines de milliers de coeurs CPU, renfermés dans une ferme de lames Intel.»

Ces deux responsables affirment que la nouvelle plate-forme du groupe est elle-même une composante in-memory qui tire profit de l’analytique de SAS. A l’opposé d’une base de donnée in-memory qui est forcément limitée par un langage de programmation comme SQL. «SAP se dit prêt à devenir le second plus important éditeur de base de données d’ici à 2015. Il s’agit alors de convertir leurs clients, utilisateurs d’une base Oracle, à leur propre technologie», commente Goodnight.

Davis affirme de son côté que 10 à 15 minutes sont désormais nécessaire aux services financiers pour calculer des valeurs à risques, alors que cela nécessitait 20 heures auparavant. «Et les optimisations d’opérations marketing qui demandaient 6 à 8 heures de travail n’en prennent aujourd’hui que 90 secondes.» «Avec cette nouvelle plate-forme, les analystes vont pourvoir être plus productifs. Cela signifie qu’un modèle qui nécessitait 7 à 8 pour être exécuté, prend désormais 20 à 30 secondes», ajoute Goodnight.


Evidemment, Davis et Goodnight ont tous deux confiance dans la capacité de leur plate-forme à pouvoir se plier aux exigences du Big Data. «Pourquoi parlons-nous si souvent du Big Data», s’interroge Davis. La raison est que cela constitue un obstacle pour les entreprises. Notre solution travaille sur plus d’un milliard de lignes de données. Les entreprises n’ont pas d’inquiétudes à avoir sur la pré-sélection variables.»

Goodnight confirme que le secteur bancaire représente plus que jamais le segment de marché principal pour SAS, tout en affirmant que le groupe est actuellement en discussions avec certains fournisseurs d’électricité au Royaume-Uni, sur des projets portant sur l’analyse de données issues de capteurs ou sur un programme lié à des véhicules électriques qui alerte le conducteur sur la nécessité de recharger la batterie. «Il n’existe pas une industrie qui ne considère pas le Big Data», ajoute Davis. Il cite également le retail comme un secteur potentiellement intéressé - Macy’s en tête de liste.

Les deux cadres de SAS affirment également que les fonctions d’analyse prédictive proposées par leur plate-forme pourraient également aider les entreprises, qui se battent contre la crise. «L’Europe continue sa dégringolade, entrainée par la Grèce et l’Espagne. Heureusement, les Etats-Unis, eux, se sortent de ces difficultés économiques, avec 1,5-2% de croissance. On note également une croissance élevée de la zone Asie-Pacifique et de l’Amérique Latine», poursuit Goodnight. Le Big Data est certes un élément important pour les entreprises, mais il ne vas pas changer le monde, commente Davis.

Traduit par la rédaction

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