Un an après le datacenter open source de Facebook prend son envol

Après avoir lancé son Open Compute project en avril 2011, Facebook présente la V2 de son projet en y adjoignant de nombreux partenaires technologiques.

L’Open Compute Project (OCP), annoncé par Facebook en avril 2011, vise à créer des outils matériels pour centres de calcul (serveurs, baies de stockage, racks, etc.) sur le modèle open source. Un an après le lancement du projet, et sept mois après la création de la fondation qui y est associée, Facebook présente la V2 de ce projet et fait le point sur son évolution. Ainsi en six mois, 14 nouveaux leaders de l’industrie ont rejoint le mouvement (HP, AMD, Fidelity, Quanta, Tencent, Salesforce.com, VMware, Canonical, DDN, Vantage, ZT Systems, Avnet, Alibaba, Supermicro, et Cloudscaling), quitte à s'asseoir à la même table que des concurrents frontaux comme AMD et Intel ou HP et Dell.

Premiers designs en ligne

L’Open Commute Project dévoile également ses premiers designs : un serveur de stockage sous le nom de code Knox et une carte-mère hautement économe en énergie codéveloppée par AMD et Intel pour les besoins de l’industrie financière et connue respectivement chez chaque fondeur sous les noms de « Road runner » et de « Decathlete ». HP et Dell ont eux aussi dévoilé des designs de serveurs et de baie de stockage compatibles avec les spécifications Open Rack mises en avant par l’OCP et VMWare, Canonical et DDN se sont engagés à certifier leurs produits pour que la compatibilité avec les matériels de l’OCP soit assurée dès la commercialisation. Et dans ce monde merveilleux de convergence matérielle, Facebook prévoit même de voir ses spécifications Open Rack fusionner avec le Projet Scorpio, un standard similaire soutenu par les Chinois Tencent et Baidu d’ici à 2013.

Si pour l’instant, aucune mesure d’efficacité ni d’économie d’energie ne sont annoncés pour ces nouveaux designs, Facebook précise que son datacenter de Prineville doté d’équipements V1 d’OCP consomme 38 % moins d’énergie que ses autres data centers en coûtant 24 % moins cher. Reste à savoir si ces standards seront adoptés par les autres géants du Web, comme Google ou Amazon qui ont eux aussi pour habitude d’utiliser des serveurs et baies customisés à leurs besoins.

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