L’iPhone 3G fait des premiers pas mitigés

Communications coupées, mauvaise réception, autonomie limitée, débits inférieurs aux attentes… Les critiques ne manquent pas à l’encontre du nouvel iPhone 3G d’appel. Mais les louanges pas moins. Elles sont juste plus silencieuses.

Il n’a fallu que quelques jours de commercialisation pour que les premières critiques fusent à l’encontre de l’iPhone 3G. Première cible, l’autonomie. Aux dires des utilisateurs, elle serait en retrait sensible par rapport à celle de l’iPhone de première génération, avec des tests l’évaluant de 2 h 30 pour certains à près de 6 h pour d'autres. La faute en reviendrait à une batterie de plus faible capacité – 1 150 mAh pour l’iPhone 3G contre 1 400 mAh pour son aîné. Mais ce n’est pas tout. A cela, il convient d’ajouter les très gourmandes puces 3G et GPS. Sans compter les éventuels jeux 3D. Au final, le Web regorge de recommandations pour bénéficier d’une autonomie maximale : désactiver Bluetooth et WiFi lorsque l’on ne les utilise pas, inhiber les fonctions de localisation géographique ou désactiver le module 3G lorsque l’on se trouve en couverture WiFi, de même que la fonction Push. La lecture de l’intégralité des recommandations a de quoi laisser perplexe : appliquées simultanément, elles reviennent à renoncer aux nouveautés de l’iPhone 3G !

La situation pourrait encore paraître acceptable si l’iPhone 3G ne souffrait pas de problèmes d’accrochage réseau. Au point que le New York Times, le Wall Street Journal ou encore USA Today s’en sont fait l’écho, sans compter de nombreux magazines français. En toute probabilité, la puce 3G et son logiciel seraient en cause. Apple serait en train de préparer un correctif logiciel.

Succès sur le front des logiciels

Reste que, si l’on en croît Médiamétrie, l’iPhone 3G remporterait un vif succès en France, avec une hausse de 33 % de la visite de pages Web via un iPhone, au cours des seuls 15 premiers jours de sa commercialisation en France.

Mais c’est sur le front des logiciels tiers que le succès semble le plus marqué. Apple revendique ainsi quelques 60 millions de téléchargements sur l’AppStore depuis son lancement. Et le monde de l’entreprise n’est pas en reste. Oracle indique ainsi que son application pour iPhone, Business Indicators, a été déjà été téléchargée plus de 23 000 fois, dont près de 1 500 fois depuis l'Europe continentale. IBM s’adapte aussi, en proposant une version iPhone de Lotus Domino Web Access.

En Australie et en Nouvelle-Zélande, HSBC étudierait sérieusement le remplacement des Blackberry de ses 200 000 collaborateurs par des iPhone. En France, le Crédit Agricole aurait déjà sauté le pas pour ses cadres, selon le site MacBidouille. 

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