VMware drague les utilisateurs de Virtual Iron, avalé par Oracle

VMware entend tirer profit de l'annonce par Oracle de l'abandon du développement de l'hyperviseur de Virtual Iron.

VMware entend tirer profit de l'annonce par Oracle de l'abandon du développement de l'hyperviseur de Virtual Iron. Objectif : inciter les clients de cet outil à migrer vers sa technologie, Sphere.

Oracle a récemment annoncé le rachat de Virtual Iron, avant de prévenir, dans la foulée, qu'il ne poursuivrait pas le développement de l'hyperviseur VI (basé sur Xen). Oracle entend intégrer les technologies de l'éditeur à son propre hyperviseur Oracle VM, lui aussi basé sur Xen. Fidèle à sa légendaire délicatesse, Oracle a arrêté les ventes de licences VI au 30 juin - laissant largement les clients de ce logiciel dans l'incapacité de faire évoluer leur parc installé - et annoncé la fin du support de VI 4.4 pour septembre 2009 et l'arrêt du support de VI 4.5 pour janvier 2010. 

Cette politique de la terre brulée a bien sûr ouvert l'appêtit des concurrents, notamment de VMware. Ce dernier propose une offre de migration baptisée "Safe Passage" à destination des clients Virtual Iron (pour la petite histoire, Safe Passage est un nom que SAP avait déjà utilisé pour encourager les clients de PeopleSoft et JD Edwards à migrer lors du rachat de ces deux sociétés par Oracle). L'offre de VMware propose une remise aux clients disposant de licences et d'un contrat de support Virtual Iron, une remise pouvant atteindre 40 % du prix des principaux composants de sa gamme vSPhere 4. L'offre est limitée au nombre de licences VI détenues par le client et expire au 30 septembre 2009. 

La base installée de Virtual Iron est estimée à moins de 3 000 clients dans le monde.

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