Valtech prévoit - 20 % en 2009, la France résiste

Touché par le coup de buis de ses filiales anglaise et américaine, Valtech (1 130 personnes) voit son résultat opérationnel se tasser nettement sur 2008 : celui-ci reste inférieur à 3 millions d'euros, alors qu'il dépassait les 5 millions en 2007. Le chiffre d'affaires se contracte lui aussi, passant en un an de 106,7 millions à 100,6 millions.

Touché par le coup de buis de ses filiales anglaise et américaine, Valtech (1 130 personnes) voit son résultat opérationnel se tasser nettement sur 2008 : celui-ci reste inférieur à 3 millions d'euros, alors qu'il dépassait les 5 millions en 2007. Le chiffre d'affaires se contracte lui aussi, passant en un an de 106,7 millions à 100,6 millions. "Dans ces deux pays [le Royaume-Uni et les Etats-Unis, NDLR], certains clients ont arrêté des projets brutalement", explique Claude Pupatti, directeur général France de Valtech, nommé en février. Avec près 40 % du chiffre d'affaires, l'Hexagone affiche d'ailleurs un meilleur profil : l'activité y progresse de 6 % en 2008.

Même dichotomie en 2009 : alors que le groupe anticipe un CA global de seulement 80 millions d'euros environ - soit une baisse de 20 % ! -, la croissance devrait être maintenue en France, selon Claude Pupatti. "Nous avons prévu un budget en légère croissance par rapport à 2008. Et, à fin juin, nous tiendrons nos objectifs", explique le dirigeant qui fait état de carnets de commandes similaires à ceux de la fin 2008.

Selon Claude Pupatti, Valtech parvient à éviter le déréférencement par les grands comptes - une menace qui guette les SSII moyennes - par sa spécialisation, notamment sur les méthodes agiles ou le PLM. "Les grands comptes vont de toute façon se rendre compte des effets pervers du référencement", pronostique Claude Pupatti, qui cite en exemple un industriel mélangeant référencement de grands prestataires, capables d'absorber de gros volumes, et de spécialistes, amenant des expertises pointues. Mais, pour répondre à ce qui reste un impératif, Valtech réfléchit à la création d'un GIE avec une grande SSII afin de présenter commercialement un front commun aux grands comptes.

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