Cebit 2012 : les premiers accélérateurs graphiques NVidia Kepler attendus en mars

Si l'on en croit les fabricants de cartes graphiques rencontrés par LeMagIT au Cebit, c'est sans doute vers la fin mars que Nvidia présentera sa première puce graphique basée sur la technologie Kepler.

Si l'on en croit les fabricants de cartes graphiques rencontrés par LeMagIT au Cebit, c'est sans doute vers la fin mars que Nvidia présentera sa première puce graphique basée sur la technologie Kepler. Une puce gravée en technologie 28 nm par TSMC et baptisée GK104 qui sera utilisée par une nouvelle génération de carte graphique haut de gamme, les GeForce GTX 680.
Cette puce contiendra 96 "stream processors" (soit 1536 unités de shaders) - tous capables d'opérations en double précision. Pour mémoire, le GK104 devrait permettre d'approcher la barre des 3 Teraflops en opérations en simple précision et 500 Gigaflops en double précision.

A ce jour, Nvidia n'a pas indiqué publiquement quelle puce il entend utiliser pour sa prochaine génération d'accélérateurs GPGPU Tesla. Le GK104 est une option, mais le constructeur pourrait aussi attendre l'été et l'arrivée du GK110 (en fait l'équivalent de deux GK104) pour migrer ses accélérateurs Tesla sur l'architecture Kepler. Ces accélérateurs seront notamment intégrés dans deux des plus puissants supercalculateurs de la planète, en cours d'assemblage, le cluster Blue Waters du NCSA et le cluster Titan des laboratoires d'Oak Ridge. Les accélérateurs à base de puce GK112 devraient aussi faire leur apparition dans le cluster pétaflopique civil Curie que Bull a assemblé pour le CEA.

Notons que la nouvelle génération de cartes Nvidia entend mettre l'accent sur le rapport performance par Watt avec l'inclusion de nouveaux mécanismes de gestion de l'énergie et d'ajustement dynamique de la fréquence de fonctionnement des coeurs. Des mécanismes qui devraient permettre aux constructeurs de réduire de façon significative la consommation à faible charge et d'imposer des plafonds de consommation maximale pour les nouveaux accélérateurs en fonction des contraintes thermiques de leurs systèmes.

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