Vers un nouveau sursis pour RIM en Inde ?
Alors que l’ultimatum du gouvernement indien approche de son terme - le 31 août -, le gouvernement canadien - pays d’origine de RIM - aurait fait part de ses préoccupations à ses homologues.
Alors que l’ultimatum du gouvernement indien approche de son terme - le 31 août -, le gouvernement canadien - pays d’origine de RIM - aurait fait part de ses préoccupations à ses homologues. Selon l’Hindustan Times, le gouvernement canadien aurait notamment souligné, au sujet de la mise à l’index des services Blackberry de courrier électronique et de messagerie instantanée, «qu’il n’est pas productif d’imposer des échéances pour ce genre de sujet.» Dans le sous-continent, certains commencent d’ailleurs à s’inquiéter des victimes collatérales d’une éventuelle interdiction : professionnels - des industries IT et de l’externalisation de processus métiers, notamment -, mais aussi ministres.
En fin de semaine dernière, RIM a émis une nouvelle proposition pour l’interception des échanges chiffrés via le Blackberry Enterprise Server (BES). Proposition que les officiels indiens ont étudiée durant le week-end. Deux spécialistes indiens ont par ailleurs soumis une alternative pour le déchiffrement des messages, sans l’aide de RIM.
Une nouvelle réunion est programmée ce lundi 30 août pour décider des développements à donner à l’affaire. Selon DNA India, le gouvernement indien pourrait donner un peu plus de temps à RIM, au moins jusqu’au 15 octobre, ne serait-ce que pour ne pas perturber l’organisation et la tenue des Commonwealth Games qui se dérouleront en Inde, du 3 au 14 octobre.
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