Websense lève le voile sur Triton avec l’ambition de réconcilier on-premise et SaaS

Le marché est-il prêt pour la sécurité as a service ? À l’automne dernier, la question pouvait encore se poser.

Le marché est-il prêt pour la sécurité as a service ? À l’automne dernier, la question pouvait encore se poser. D’une certaine façon, Websense confirme aujourd’hui, avec Triton, qu’elle reste ouverte. Et l’éditeur de chercher une réponse qui satisfasse à la fois ceux qui veulent de la sécurité on-premise, géré sur site, avec de robustes et rassurantes appliances, et ceux qui misent sur plus de souplesse.

capture cran 2010 49De fait, Triton, plus que des produits, masque une architecture à trois étages. Tout en haut, les services : filtrage Web, filtrage du courrier électronique et prévention des fuites de données (DLP). Tout en bas, une console d’administration, unifiée, pour l’ensemble des services. La partie intéressante de Triton se situe entre les deux, dans la mise en œuvre. Là, pour chacun des services, Websense propose trois options différentes : Saas, appliance (serveur dédié) et logiciel installé sur les serveurs et les postes de travail. Et peu importe que l’entreprise cliente opte pour un filtrage Web en Saas, un filtrage mail par appliance et un DLP également en appliance : les politiques de sécurité définies dans la console sont poussées de manière globale, quelle que soit l'option retenue service par service. Les rapports d’activité sont quant à eux systématiquement consolidés dans la console d’administration unique.

Surtout, Triton intègre une brique supplémentaire, baptisée TruHybrid par Websense, qui permet à un même client d’opter pour des modes de fourniture du service de sécurité différents selon ses implantations géographiques et ses utilisateurs : du Saas pour les nomades, de l’appliance pour le siège, encore du Saas pour les implantations en région par exemple. Quel que soit le mix retenu, le concept reste le même : l’ensemble s’administre et se supervise via une unique et même console.

Séduisante sur le papier, la solution risque de faire tiquer au moment du devis : Websense, tout à sa stratégie de distribution indirecte, n’avance pas de tarifs de migration préférentiels pour les utilisateurs des versions antérieures de ses solutions. De même, l’éditeur ne prévoit pas de tarif packagé pour l’ensemble de son triptique. Bref, c’est en avril, au moment de commercialisation de Triton qu’il conviendra négocier avec le revendeur/intégrateur.

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