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Forcepoint entame l’intégration de ses technologies

Le groupe vient de présenter la nouvelle version du pare-feu de nouvelle génération de Stonesoft, désormais alimentée par le service Cloud de renseignement sur les menaces de Websense.

Forcepoint vient d’annoncer la version 6.1 du pare-feu de nouvelle génération (NGFW) de Stonesoft. Celle-ci supporte le déploiement sous la forme d’appliances virtuels dans AWS, mais elle marque surtout une première étape significative dans l’intégration des technologies par celui qui s’appelait encore Raytheon début 2015.

Stonesoft NGFW 6.1 profite ainsi des informations sur les menaces produites au sein du service ThreatSeeker Intelligence Cloud pour optimiser ses capacités de protection. Ce service est un héritage de Websense : c’est en avril 2015 que Raytheon s’est associé à Vista Equity Partners pour fusionner Websense, racheté par le fonds en juin 2013, avec sa division Cybersécurité.

L’offre de Websense s’est construite autour de la plateforme Triton. Celle-ci consiste d’abord en une architecture à trois étages. Tout en haut, les services : filtrage Web, filtrage du courrier électronique et prévention des fuites de données (DLP). Tout en bas, une console d’administration, unifiée, pour l’ensemble des services. Entre les deux, dans la mise en œuvre, la plateforme est accessible selon trois options différentes : Saas, appliance et logiciel installé sur les serveurs et les postes de travail, et cela même de manière différenciée selon les utilisateurs. Les politiques de sécurité définies dans la console sont poussées de manière globale, quelle que soit l'option retenue service par service. Et les différents modules de la plateforme sont alimentés par des renseignements sur les menaces fournis par les chercheurs de Websense mais également par ses serveurs d’analyse Big Data et de sandboxing en mode Cloud. Actuellement, Forcepoint assure que son service ThreatSeeker Intelligence Cloud analyse jusqu’à 5 milliards de requêtes par jour et que ses solutions ont généré, l’an passé, en moyenne 3,2 renseignements sur des menaces par seconde.

Mais ce n’est qu’en début d’année que Raytheon-Websense est devenu Forcepoint, à l’occasion de l’acquisition des activités de l’ancien Stonesoft et de la technologie Sidewinder d’Intel Security. Et justement, Stonesoft 6.1 permet d’utiliser celle-ci sur les pare-feu, les dotant ainsi de fonctionnalités de proxy pour requêtes UDP, TCP, http, et ssh. Le tout pouvant être administré, comme il se doit, à partir d’une console unique. 

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