La Chine assure avoir fermé son plus vaste terrain de jeu pour pirates en herbe

Le gouvernement chinois vient de siffler la fin de la récréation pour 12 000 pirates.

Le gouvernement chinois vient de siffler la fin de la récréation pour 12 000 pirates. Le quotidien local Wuhan Evening News rapporte ainsi la fermeture du site Web « Black Hawk Safety Net », sur lequel plusieurs milliers d’internautes s’échangeaient gratuitement du code logiciel malicieux.

Mais la fermeture n’est pas toute récente : elle remonterait à l’automne dernier ; trois membres du site auraient par ailleurs été placés en détention. Il n’en reste pas moins que cette annonce survient clairement à point nommé, alors que la Chine est en effet pointée du doigt par les Etats-Unis après, notamment, que Google a indiqué avoir fait l’objet d’attaques en provenance de l'Empire du Milieu.

Accessoirement, la ville de Wuhan, dans la province chinoise de Hubei, abriterait, depuis 1999, la Communication Command Academy (WCCA), une institution chargée de la formation des pirates informatiques de l’Armée de Libération du Peuple, selon l’expert américain James Mulvenon. Collaborateur du think tank conservateur américain Rand Corporation, James Mulvenon tirait déjà la sonnette d’alarme en 2006 au sujet de ce qui constitue, selon lui, « un centre de recherche et de formation à la guerre informatique », organisant régulièrement des symposiums et produisant de nombreuses monographies sur le sujet.

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