1E apporte sa brique à la rationalisation de l’IT

Éditeur de logiciel britannique né en 1997, 1E s’est lancé en début juillet sur le marché français. Encore modeste, il n’en compte pas moins parmi ses clients quelques références prestigieuses. De quoi aider, en tout cas, à pousser une offre logicielle centrée sur la rationalisation de l’infrastructure logicielle et matérielle, tout particulièrement au niveau des postes de travail.

Né en 1997 outre-Manche, 1E se présente comme un acteur de «l’efficacité IT», voire même du «Green IT.» Il emploie 200 personnes et dispose, en Europe continentale, d’une représentation en Allemagne et, depuis juillet, en France. Parmi ses clients, 1E revendique HSBC, Ford, Nestlé, Dell, Saint Gobain et la Société Générale, et s’appuyer pour cela par des partenaires tels que Dell, HP et Cisco. 

La première partie de l’offre de 1E touche à la gestion de l’énergie. NightWatchMan Enterprise vise les postes de travail. Il permet de programmer extinction automatique et redémarrage pour télédistribution et, bien sûr, relance au matin. Chez 1E, on explique essayer d’abord de «définir des habitudes d’utilisation, des groupes d’utilisateurs. On laisse toutefois la liberté à l’utilisateur de demander à ne pas arrêter la machine. Au moment de l’extinction ou bien avant. C’est l’utilisateur final qui peut indiquer à partir de quand il n’aura plus besoin de sa machine.» Surtout, 1E souligne que son produit est «capable de faire une vraie extinction de Windows avec sauvegarde des documents ouverts avant arrêt. C’est primordial pour les déploiements de correctifs : l’hibernation induits des taux d’échecs importants car la file d’attente d’application des patchs en suspendue aux redémarrages.» La solution s’appuie des agents résidents. Mais seule une machine par groupe est configurée; c’est elle qui servira de relais. Pour 1E, NightWatchMan répond à une double problématique de réduction des coûts - «et on la chiffre précisément parce que l’on connaît la consommation des machines; le ROI est de 6 à 9 mois» - et de la communication, image Green oblige. 

Une version serveur de l’outil est également proposée, «plus pour les datacenters.» Mais là, il n’est pas question de faire d’économies en coupant les serveurs, plutôt d’identifier les taux d’utilisation des serveurs. On met de côté la charge des tâches de maintenance pour vraiment mesurer la valeur métiers des serveurs : à 0 %, on sait que l’on a un bon candidat au débranchement.» Outre les économies de consommation énergétique induites, la solution doit aussi permettre de générer des économies sur les licences. Et cela fonctionne aussi sur les machines virtuelles «dormantes».

La même logique a présidé à la création d’AppClarity, qui fait partie des logiciels de 1E fonctionnant avec SystemCenter Configuration Manager (SCCM) de Microsoft : «cela permet de surveiller l’utilisation des applications; un coût annuel moyen de 306$ par poste client.» Le logiciel vise à superviser cela pour générer des rapports à améliorer la flexibilité dans l’utilisation des licences. Et, surtout, d’ajuster la facturation au plus près des usages réels.» AppClarity peut s’avérer d’autant plus intéressant qu’il utilisé conjointement à Shopping, la solution d’1E pour construire une boutique d’applications d’entreprise : «on présente tous les packages applicatifs disponibles sur une infrastructure SCCM. Cela permet de réduit le coût de déploiement de nouvelle application à la demande de l’utilisateur.» Avec deux options : l’achat pour durée indéterminée ou la location pour un usage ponctuel mois. «Il peut donc s’intégrer avec AppClarity pour gérer la disponibilité des applications dans le compte de licences total.» 


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