IBM déplie un tapis rouge financier pour les clients d’Oracle Database et WebLogic

IBM poursuit sa stratégie agressive de séduction des clients d’Oracle en inaugurant un programme de formation, d’évaluation et de financement à 0% pour inciter les clients WebLogic et Oracle Database à migrer vers WebSphere et DB2.

IBM et Oracle de nouveau sur le ring. Cette fois, le coup vient d’IBM. Big Blue, tout à sa stratégie de détourner les clients de Larry Ellison vers ses propres technologies, a décidé de mettre à leur disposition des outils à la fois financiers, de formation et d’évaluation, afin de faciliter leur migration.

Big Blue, qui on se rappelle, avait déjà appuyé sur la tête d’Oracle lors d'Impact 2011 en jouant sur les prix soi-disants moins élevés de ses solutions middleware, entend démonter l’argumentaire de Larry Ellison. Et selon lui, ce serait quelque 1000 entreprises qui auraient troqué Oracle Database pour DB2 et 400 autres webLogic pour webSphere, rien qu’en 2010.

Financement à 0% et programme de formation

Surfant visiblement sur cette tendance, IBM entend proposer alors un panel de services entièrement dédiés à la migration, qui selon Big Blue, fournira une analyse financière détaillée du processus de migration de WebLogic vers WebSphere et de Oracle Database vers DB2. Celle-ci sera associée à une évaluation technique des opérations. Big Blue explique également y ajouter un plan de formation des ingénieurs spécialisés Oracle sur ses technologies, ainsi qu’une “démonstration de faisabilité” de la migration et de ses conséquences en matière de performances.

Enfin, - et surtout, IBM souligne mettre en place un plan de financement à 0% sur 12 mois, via sa filiale IBM Global Financing, pour toutes les entreprises souhaitant migrer. Un vrai tapis rouge, déplié pour les clients d’Oracle, en somme.

Il faut ajouter qu’IBM mène à la baguette le marché du middleware. Selon le Gartner, en 2010, IBM détenait environ 32,6 % d'un marché de 17,6 Md$ - avec une croissance deux fois plus rapide que celle du marché, soit 14,4% au lieu de 7,3%. Loin derrière, Oracle s’octroie 17 % du marché avec presque 3 Md$ de CA. Oracle domine quant à lui largement le marché des bases de données. Les analystes lui attribuent généralement quelque 50 % de parts de marché.

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