Nomalys rend mobiles les applications d’entreprise…sans compromis

Rendre mobiles des applications d’entreprise telles qu’une application de gestion de la relation client, c’est un investissement et un projet, parfois lourd et générateur de frustration. C’est le postulat à partir duquel Nomalys s’est lancé pour proposer une solution rapide à mettre en oeuvre et sans compromis sur les contenus mis à disposition des personnels nomades. Un pari qui allie interfaçage rapide avec le système d’information, intelligence artificielle et exploitation des éléments contextuels d’accès aux données.

Fabrice Jarry, Pdg et co-fondateur de Nomalys, n’est pas tendre avec les outils permettant de créer des versions mobiles d’applications d’entreprise : «tout le monde y travaille depuis une dizaine d’années, depuis le Wap. Et malgré des terminaux qui séduisaient les utilisateurs, cela n’a jamais pris. Pourquoi ? Parce que les solutions construites sur-mesure imposent des projets à part entière. Et des choix dans les données qui seront disponibles sur le terminal mobile. L’adoption de compromis arbitraires génère de la frustration chez les utilisateurs.» Du coup, Nomalys, lui, ne demande pas de choisir : «on met tout.» Le défi est alors de rendre accessibles et exploitables une multitude de données sur des terminaux mobiles. 

La logique ergonomique retenue est celle d’une mini-cartographique permettant de naviguer parmi les données. Les fondateurs, venus des mondes des systèmes d’information et du jeu vidéo, entre autre, se sont attachés à faire simple et agréable en gardant à l’esprit la problématique du terminal, avec son petit écran. «Nous avons commencé par travailler sur le moteur de recherche. Selon nous, il fallait quelque chose de très simple, avec un seul champ, un peu à la Google, car, sur un terminal mobile, il faut limiter les saisies obligatoires.» L’algorithme de recherche associé a été développé en interne. Une fois l’information recherchée identifiée, on retrouve une logique de fiches familière. Mais là, encore, il y a des astuces pour simplifier la vie de l’utilisateur : «les fiches sont personnalisables; chaque utilisateur peut les adapter pour accéder plus vite aux informations qui sont pertinente pour lui. Et nous intégrons également des éléments d’apprentissage basés sur les habitudes de l’utilisateur.» Mais comme l’habitude est quelque chose de très «conservateur, nous avons ajouté du profiling dynamique pour que l’application propose des nouveautés à l’utilisateur sur la base des habitudes de ses collègues ». Bref, permettre à l’utilisateur de ne pas s’enfermer dans ses usages et de s’enrichir de ceux de ses collègues.

A cela s’ajoute une troisième couche de simplification de l’accès aux données : l’exploitation du contexte. En s’appuyant sur les informations de géolocalisation remontées par le terminal, l’application de Nomalys peut filtrer les données présentées : «dès que j’arrive en clientèle, j’ai la possibilité d’avoir rapidement une information pertinente. En amont, je peux même marquer un document comme favori pour y accéder plus vite.» La nouvelle version de l’application doit même exploiter Google Maps pour présenter une carte des prospects à proximité lorsqu’un rendez-vous vient d’être annulé, par exemple.

p1030177Et si l’interface graphique de l’application iPhone/Android/BlackBerry mérite encore quelques améliorations, les premiers retours sont étonnants : «certains utilisateurs redécouvrent leur système d’information, leurs données dont certaines étaient jusque là cachées derrière les onglets de leurs applications pour poste de travail conventionnel.» 

Derrière l’application du terminal mobile se cache un moteur de recherche propriétaire, hébergé sur des serveurs IBM à Montpellier. C’est lui qui gère les requêtes sur le SI du client. L’interfaçage avec ce dernier se fait en XML; il est supporté par des serveurs chez OVH. 

«Au démarrage, nous avons besoin de 5 à 15 jours de paramétrage », explique Fabrice Jarry. Le développement des connecteurs peut être financièrement supporté par Nomalys - «s’il s’agit de quelque chose de répandu et que l’on y voit du potentiel commercial ». Entre les serveurs de Nomalys et le SI du client, la liaison est protégée par un VPN; elle est chiffrée en SSL entre le terminal mobile et les serveurs de l’éditeur du service. Seul bémol : la gestion des utilisateurs doit passer par une console d’administration fournie par Nomalys; il n’y a pas encore d’interfaçage avec les annuaires des clients. 

Au-delà, le service est facturé sur un mode d’abonnement : «entre 1 et 2 euros par jour et par utilisateur.» Avec des variables d’ajustement : le nombre d’utilisateurs, le mode de règlement - «si le client veut régler un an à l’avance, c’est bien sûr moins cher» - et la durée d’engagement. 

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