10 ans LeMagIT : comment les méthodes agiles ont pollinisé DevOps

Depuis 10 ans, les entreprises cherchent à accélérer leurs processus de développement et leur time-to-market, tout en améliorant la qualité et le rendu des livrables. L’agilité est devenue une quête perpétuelle. LeMagIT a scruté pendant 10 ans son évolution.

Des méthodes agiles à DevOps, en passant par le Design Thinking : en 10 ans, l’IT a voulu accélérer ses processus pour accélérer, par la même occasion, son Time-to-Market. Mais sans pour autant rogner sur la qualité des livrables.

Dans son postulat de base, il s’agissait de trouver une réponse qui conjuguait à la fois une accélération des processus de livraison et une remise de livrables qui correspondent, dans leur forme finale, aux desiderata des clients. Un bouleversement de la chaîne de valeur et des relations entre clients et fournisseurs que LeMagIT avait relevé très tôt dans ses colonnes - et que l’on retrouve dans ce guide spécial 10 ans.

Cette agilité des phases de préparation de projets et de construction de systèmes avait comme motivation première de réunir toutes les équipes d’un projet. Aussi bien celles de développement, d’architectes, de designers, mais également les métiers, cibles des applications. On parle aussi à ce stade de Design Thinking.

Si l’accélération des projets et l’amélioration des livrables étaient fortement mises en avant, la motivation sous-jacente était surtout d’en finir avec les projets à rallonge dont les deadlines n’étaient que très rarement tenues – tout comme les coûts initiaux. Les méthodes agiles visaient ainsi à bannir les traditionnels cycles en V.

Télécharger notre guide « 10 ans d'évolution en Agilité/DevOps »

Mais ce n’était qu’un point de départ. Lorsqu’on évoque aujourd’hui l’agilité, le concept et sa portée se sont considérablement élargis. Ils touchent tant la gestion de projets et les modèles organisationnels que des technologies favorisant la flexibilité – ou l’élasticité pour reprendre une sémantique propre au Cloud Computing. Conteneurs et micro-services sont par exemple des moyens techniques pour architecturer des applications « cloud-natives », répondant à ces critères.

Faire infuser l’agilité

Et DevOps ? Aujourd’hui les frameworks définissant les méthodes agiles (comme Scrum) sont scellées dans les phases de développement. Les équipes sont calibrées pour s’y plier. Et l’accélération du time-to-market s’est également propagée aux équipes d’exploitation.

L’évolution est presque logique : pourquoi accélérer les seules phases de développements, si l’on conserve une exploitation rigide qui ne fonctionne que très peu par itération ?

Avec DevOps, il s’agit de rapprocher deux mondes pourtant proches, mais si éloignés dans l’opérationnel : les développeurs d’un côté et les équipes opérationnelles de l’autre. L’enjeu est bien de raccourcir les délais de déploiement de code produit par les développeurs.

En 2017 – 2018, DevOps fait désormais partie du vocabulaire de tous les fournisseurs et se fraie un chemin dans les entreprises.

Sur ce terrain, la France mène d’ailleurs la danse en Europe. Si toutefois, le niveau de maturité global doit encore s’élever, DevOps est déjà entré dans les critiques départements de la sécurité IT. Prochaine étape : le DevSecOps ?

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