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Allégations de « big hack » chinois : Supermicro indique que rien n’a été trouvé

Le constructeur avait demandé à un tiers de vérifier si des composants malicieux étaient installés sur certaines de ses cartes mères. Rien de tel n’a été identifié.

C’est vers Nardello & Co que s’est tourné Supermicro pour essayer de faire la lumière sur les allégations de Bloomberg BusinessWeek. Pour mémoire, selon celui-ci, des puces absentes du schéma de conception original de cartes mères de serveurs du constructeur auraient été trouvée sur des cartes livrées à Elemental, depuis racheté par Amazon, ou encore sur des serveurs déployés chez Amazon, entre autres. Les dénégations se sont multipliées, mais nos confrères ont campé silencieusement sur leurs positions.

Nardello & Co est un spécialiste de l’enquête, dans de nombreux domaines, comme la due diligence, la lutte contre la fraude et la corruption, l’arbitrage, le suivi d’actifs, ou encore le renseignement. L’entreprise s’est penchée sur des échantillons de cartes mères sur la chaîne de production de Supermicro, ainsi que sur des produits livrés précédemment à Amazon et à Apple, mentionnés par Bloomberg BusinessWeek, selon nos confrères de Reuters. Pour faire chou blanc : les enquêteurs n’ont rien trouvé qui soit susceptible de conforter nos confrères dans leurs allégations.

Dans une lettre à l’intention de ses clients, Supermicro assène : « après un examen complet et une série de tests fonctionnels, l’entreprise d’investigation n’a trouvé absolument aucune preuve de matériel malicieux sur nos cartes mères ».

Le constructeur indique étudier aujourd’hui les possibles réponses judiciaires à donner à l’affaire suite aux résultats de l’enquête indépendante, ainsi qu'aux multiples dénégations venues précédemment appuyer son propos.

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