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Red Hat avance à grands pas sur l’automatisation

L’éditeur met à jour son framework Ansible, avec un catalogue de services plus pérennes et certifiés.

Acquis par Red Hat en 2015, Ansible, l’outil de gestion et de configuration, voit son succès grandir et Red Hat l’intègre au cœur de sa stratégie. Fonctionnant sur un mode déclaratif, Ansible se veut être un framework d’automatisation plus accessible aux opérationnels IT.

Rhabillé à l’automne dernier sous les atours de Red Hat Automation Platform, le framework vise à simplifier l’automatisation des opérations IT, en supportant un grand nombre d’environnements. Et avec la pandémie du Covid-19, l’automatisation est revenue au cœur des préoccupations de l’entreprise  : « plus de 3 000 modules sont disponibles, et parfois il est difficile de s’y retrouver dans ce qui est réellement supporté et pérenne.
Pour cette raison, nous avons mis en place un hub, avec des modules certifiés par nos partenaires et régulièrement mis à jour. Des entreprises comme NetApp, F5 ou Cisco y figurent. Les équipes d’Ansible ne peuvent pas être expertes sur tous les derniers updates matériels et logiciels », explique Tim Cramer, Vice-Président chez Red Hat, lors de l’édition virtuelle du
Red Hat Summit.

Des playbooks certifiés et mis à jour rapidement

Ces contenus certifiés, dénommés Ansible Content Collections, contiennent plus de 1 200 plug-in, modules et autres playbooks (recueil de commandes) provenant d’une trentaine de partenaires. L’objectif est aussi d’avoir les dernières mises à jour des fournisseurs le plus rapidement possible – même si, en général, Ansible est mis à jour tous les 6 mois.

De fait, le cycle d’update des Ansible Content Collections sera différent de celui du catalogue des services d’automatisation. Celui-ci regroupe des routines courantes, largement testées et validées par les entreprises. Ce catalogue offre désormais une meilleure visibilité sur les procédures automatisées, pour aider les entreprises à être en règle en termes de conformité et de gouvernance (gestion du cycle de vie des traitements, entre autres).

Des fonctions analytiques avancées

La partie Analytics commence elle aussi à rencontrer le succès : « nous avons pu récupérer beaucoup de données de nos clients, en particulier un très gros qui disposait de 10 000 machines. Nous avons ainsi pu obtenir pas mal d’informations sur ses systèmes », indique Tim Cramer.

Aujourd’hui, plus de cent clients de Red Hat ont souscrit à l’offre Analytics, annoncée en octobre dernier. Au niveau Ansible Tower, la console graphique de gestion des tâches, il est possible d’ajouter des filtres (par date ou par départements de l’entreprise, par exemple) et d’obtenir des statistiques fines de fonctionnement (nombre de tâches s’exécutant, nombre et durée des défaillances, tâches connaissant le plus souvent des ratés, etc.). L’idée est alors de modifier les scripts d’automatisation les plus utilisés qui causent le plus d’erreurs.

L’intégration d’Ansible avec les autres plateformes de Red Hat se poursuit, notamment avec OpenShift. En particulier, les opérateurs OpenShift peuvent être écrits en se servant des scripts Ansible, plus simples que le langage Go.

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