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FalconStor : « Nous sommes de retour à la normale », Gary Quinn (CEO)
L’éditeur de solutions de stockage logicielles semble avoir achevé sa transformation et mise sur sa plate-forme FreeStor, qui a succédé à IPStor, pour renouer avec la croissance et les profits.
Suite à la publication des résultats de la firme la semaine dernière, le CEO de FalconStor, Gary Quinn, a estimé que la firme avait achevé sa phase de transition et est désormais prête à renouer avec les profits.
« Nous pensons que FalconStor est sorti de sa phase de transition, entamée lorsque j’ai pris la tête de la société en juillet 2013, et que nous allons désormais fonctionner normalement en 2016 et au-delà », a expliqué Gary Quinn mardi dernier à l’occasion de la publication de ces résultats.
Rentable en 2016 ?
Le retour à la normalité, pour FalconStor, est lié au lancement de sa solution de stockage et de protection de données logicielle FreeStor, et au fait que ce dernier génère aujourd’hui un flux de revenus conséquent. Cela ne veut pas dire pour autant que la société nage dans l’opulence. L’an passé, FalconStor a terminé l’année avec 13,4 M$ de cash en banque.
Au cours du dernier trimestre 2015, FalconStor a réalisé un CA de 9,4 M$, contre 11,8 M$ à la même période de l’an passé. La firme a perdu 1,3 M$ sur le trimestre écoulé contre 2,1 M$ l’an passé.
Sur l’ensemble de l’année 2015, FalconStor a réalisé un CA de 48,6 M$ et une perte de 1,3 M$ contre 46,3 M$ et une perte de 6,1 M$ en 2014. Pour mémoire, le chiffre d’affaire de FalconStor n’a cessé de reculer depuis 2011, année où la firme avait affiché un CA de 82,9 M$, mais une perte de 23,4 M$.
Gary Quinn et son directeur financier Lou Petrucelly ont indiqué que l’objectif est la rentabilité dès 2016. Selon eux, près de 170 clients ont mis en production FreeStor, mais la firme estime que ce chiffre devrait croitre de façon significative avec la migration récente vers un modèle de licence annuelle. Ce changement a nui à la progression des revenus à court terme, mais devrait stimuler la croissance à long terme.
Le cas HDS
FalconStor doit toutefois compter avec la perte des revenus liés à son accord OEM avec Hitachi Data Systems (HDS). Les ventes de solutions VTL (Virtual Tape Library) de HDS ont représenté jusqu’à 34 % de ses revenus (au dernier trimestre 2014) et ont régulièrement passé la barre des 10 % en 2015. Problème, avec le rachat de Sepaton, HDS dispose désormais de sa propre solution de VTL.
« Je ne les vois pas contribuer à notre chiffre d’affaires de façon significative dans le futur » a confirmé Gary Quinn. « Notre relation est plus opportuniste et il y aura des deals ici et là où notre technologie sera meilleure que celle de Sepaton. Dans certains cas, nous aurons aussi des clients qui utilisent déjà notre technologie et veulent renouveler leurs licences ». Mais pas plus.